Tour d’Andalousie : Jakob Fuglsang couronne « un superbe travail d’équipe »
Les Astana ont appliqué le plan à merveille. La veille, Tim Wellens (Lotto Soudal) annonçait être « sûr à 100% » que les coéquipiers de Jakob Fuglsang durciraient la course dès la première ascension. Le Belge ne s’était pas trompé, et a fini par craquer à l’approche de l’ultime difficulté. Isolé trop rapidement, il n’a eu d’autres choix que de rouler derrière chacune des attaques, avant de baisser les armes. S’il n’a pas gagné l’étape, Fuglsang récoltait les dividendes du travail d’équipe. Arrivé dans le petit groupe lancé à la poursuite du vainqueur Simon Yates, il s’est classé septième, s’emparant du maillot de leader à l’aube de la dernière étape. Au général, le Danois compte désormais sept secondes d’avance sur son coéquipier Ion Izagirre, et onze sur Steven Kruijswijk (Jumbo-Visma).
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« Notre plan était d’isoler Tim Wellens. Nous avons travaillé dur et ça a marché, se réjouissait Fuglsang à notre micro après les cérémonies protocolaires. Avec un peu d’aide de la part de Mitchelton-Scott, quand Yates a attaqué, c’est là que Tim s’est retrouvé en danger. Il devait travailler seul. A partir de ce moment, il était vulnérable, il fallait juste rouler à fond. Nous avons essayé de rester ensemble pour garder deux coureurs sur le podium, ça a marché aussi. C’est vraiment une super journée et un superbe travail d’équipe. »
Ce dimanche, la dernière étape présente un profil bien moins exigeant. Si le début de parcours est accidenté, Fuglsang ne craignait pas vraiment d’être inquiété. « Il y a bien quelques cols, mais, sur le papier au moins, ils n’ont pas l’air trop durs. Je suis assez confiant : on devrait pouvoir résister demain. »
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