Luke Rowe « comme un enfant à Noël » dans les bordures

Luke Rowe ne pouvait sans doute espérer mieux pour son retour à la compétition – pour rappel bien anticipé par rapport au diagnostic initial. Le Gallois donne donc actuellement ses premiers coups de pédale en 2018 sur le Tour d’Abu Dhabi, et les choses se passent on ne peut mieux pour le coureur du Team Sky. Ainsi, après une première journée assez tranquille au sein du peloton jeudi, Rowe a été capable de sortir de sa réserve, vendredi, dès son second jour de course de la saison, dans une étape mouvementée par les coups de bordures dans le dernier quart de course. Dans le vent d’Abu Dhabi, le rouleur de 27 ans n’a pas tremblé, a toujours tenu sa place dans le premier groupe et parfaitement assuré auprès de son jeune compère Kristoffer Halvorsen.

« J’étais comme un enfant à Noël aujourd’hui, j’ai adoré, s’est-il exclamé de joie à l’arrivée. C’était excitant de courir dans le vent, puis d’aider Kristoffer [Halvorsen] dans le sprint final. Je savoure simplement mon retour pour être honnête. Je me sentais bien, mais je ne savais pas comment j’allais me comporter dans l’environnement de course, car c’est le niveau supérieur. Au final, je pense que je peux prendre un peu de confiance compte tenu de ce qui s’est passé aujourd’hui. La course s’est décantée plusieurs fois et j’étais toujours devant. Ce n’était pas simple, mais mon corps a bien réagi […] Si on m’avait dit en décembre que je bataillerais dans les bordures à Abu Dhabi, je ne l’aurais pas cru. Absolument pas. Je pensais que je viendrais ici, et que s’il y avait un coup de bordures, je me retrouverais dans le groupe de lâchés, pas dans le premier. C’est incroyable, vraiment. J’ai l’impression de commencer à revenir là où j’étais avant ma blessure. J’ai encore un peu de travail à faire, et il y a encore quelques blocs d’entraînement à mettre en place pour y revenir, mais je me sens très fort sur le vélo et tout va – lentement mais sûrement – dans la bonne direction. »

De là à être au départ des grandes Classiques du printemps ? Luke Rowe n’exclut rien, mais se montre prudent, au moins dans la forme : « Je peux être optimiste vis à vis de ce que j’ai montré aujourd’hui, mais en même temps, pour être sur ces Classiques, il faut vraiment marcher très fort. Je pense toujours que le temps nous le dira. Je veux être là, sur la ligne de départ de Paris-Roubaix et du Tour des Flandre, ce serait un rêve qui devient réalité et j’aurais envie de boucler la boucle après la blessure. Je pense que c’est réalisable, mais ça va être un grandi défi. Ne jamais dire jamais. »

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