Elia Viviani : « J’étais extrêmement motivé »
Elia Viviani a décroché sa cinquième victoire de l’année, jeudi, dans la deuxième étape du Tour d’Abu Dhabi, mais il aura dû bien s’employer au préalable. Il a d’ailleurs un moment été question qu’il ne dispute pas l’emballage final puisque, comme d’autres, le sprinteur transalpin a été pris dans les bordures ayant agité les cinquante derniers kilomètres de course. Ce succès, il sera donc allé le chercher avec vigueur. Malgré un potentiel sprint en vue, il a lui-même participé à la poursuite menée dans le second peloton pour opérer la jonction. « Je me sentais bien, c’est pourquoi j’ai pris des relais dans les bordures à un moment donné, a-t-il expliqué. Nous avons raté le timing lorsque le vent a commencé à souffler, mais j’étais très confiant quant à ma condition et j’ai dit aux gars de rouler fort, ce qu’ont fait James (Knox) et Alvaro (Hodeg). Ils sont jeunes, tous les deux néo-pros, mais néanmoins super forts, et la façon dont ils ont réussi à me ramener était exceptionnelle, donc un grand bravo à eux. »
Ultra-prolifique depuis son arrivée chez la Quick Step Floors, Elia Viviani profite allègrement de l’expérience et de la puissance de l’écurie belge dans les sprints massifs. Jeudi en fut une nouvelle illustration. « C’était une journée intéressante, avec une course aux allures de Classiques, a-t-il ajouté. Julian (Alaphilippe) a clairement haussé le rythme avant qu’Alvaro n’emmène lui aussi très fort et ouvre la voie à Michael (Morkov), qui était au bon endroit et qui a montré pourquoi il était l’un des gars les plus expérimentés du peloton. Puis, avec Saba (Fabio Sabatini) à mes côtés, j’étais très calme, parce que je lui fais confiance à 100%, et son super lancement a rendu mon travail très facile. J’étais extrêmement motivé après avoir perdu hier (mercredi) et je suis content de la façon dont les choses se sont déroulées et d’avoir pu récompenser les gars pour leur travail incroyable. Maintenant, nous n’avons plus de pression, nous allons donc profiter du moment et essayer à nouveau demain, avant que les hommes du général ne prennent le relais. »