Encore écarté du sprint, Marcel Kittel n’accable pas son équipe

Marcel Kittel semble abonné à la dix-septième place sur le Dubai Tour. Loin de ses références habituelles, le coureur allemand n’a, après deux étapes dans le Golfe, pas encore pu livrer un sprint digne de ce nom. Comme mardi, le coureur de la Katusha-Alpecin a donc échoué bien loin des tous meilleurs aujourd’hui, en 17e position, mais il avançait une raison toute autre à sa contre-performance. Hier, c’était un problème mécanique qui l’avait empêché de disputer la gagne. Ce mercredi, force est de constater que c’est la machine Katusha-Alpecin qui n’était pas bien huilée.

« À l’exception d’une équipe, personne ne nous a aidé hier et aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi ils se comportent ainsi, c’est une course de sprinteurs, donc il faudrait aussi donner un coup de main, a-t-il d’abord pesté. Mais quoiqu’il en soit, dans le final aujourd’hui, nous avons simplement commis quelques erreurs. Peut-être que nous étions trop nerveux, pas assez calmes. Mais ça peut arriver. J’ai déjà dit que nous étions sur cette course pour tester, essayer, et parfois échouer. Hier, nous étions tout proches, aujourd’hui … bien plus loin (sourires). Nous sommes en plein dans un processus et notre motivation reste très grande. »

Alors que ses anciens coéquipiers de la Quick Step Floors, déjà très performants hier, ont à nouveau parfaitement déposé Elia Viviani – d’ailleurs victorieux – aujourd’hui, ses nouveaux acolytes de la Katusha-Alpecin se sont montrés plus brouillons. Il raconte : « Nous voulions remonter d’un coup sur la gauche. C’était un peu compliqué, la communication n’a pas été parfaite, mais comme je l’ai dit, ce n’est pas un problème si ça se produit maintenant ».  Aucunement agacé envers ses acolytes, Marcel Kittel a bien conscience que les automatismes ne se règlent pas du jour au lendemain. « On voit tout le monde avec la tête baissée après l’étape, c’est un signe de déception, et c’est une très bonne chose, a-t-il conclu. Nous essayons, et nous sommes évidemment déçus quand ça ne réussit pas. Que peut-on faire de plus ? Nous avons fait de notre mieux aujourd’hui et ça n’était pas assez. Il nous reste trois opportunités donc nous allons continuer à nous battre, et je suis certain que si on continue comme ça, notre première victoire n’est pas loin. »

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