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Biniam Girmay confirme et expose son talent devant les pros

Biniam Girmay n’a encore que 18 ans, mais il n’est déjà plus un inconnu. Le jeune Erythréen a fait sensation ce mercredi en devançant quelques coureurs confirmés, voire quelques pointures, dans le sprint qui a conclu la troisième étape de la Tropicale Amissa Bongo, à Franceville. S’il s’en est fallu de peu pour qu’il batte Youcef Reguigui (Algérie) sur la ligne (3 centimètres, ndlr), il a surtout relégué Niccolò Bonifazio (Direct Energie), André Greipel (Arkéa-Samsic) ou encore Lorrenzo Manzin (Vital Concept-B&B Hotels) aux places d’honneurs. « Je n’ai pas douté de moi une seule seconde, a-t-il commenté après son premier succès chez les professionnels. Je sentais que j’avais de bonnes jambes, il fallait juste attendre le dernier moment pour lancer mon sprint. Mes équipiers m’ont bien préparé le terrain pour me placer dans les meilleurs conditions. »

Bien qu’ayant créé la surprise ce jour, Biniam Girmay ne sort pas de nulle part. Triple champion d’Afrique juniors la saison dernière, il avait également réussi une tournée européenne tout à fait remarquable sous les couleurs du Centre Mondial du Cyclisme. À la clé, quatre podiums, notamment sur le reconnu Grand Prix Rüebliland (2e d’étape et du général) ou encore sur Aubel-Thimister-Stavelot (3e du général), en Belgique, où il se payait d’ailleurs le luxe de s’offrir une étape devant … Remco Evenepoel, le cannibale des rangs juniors. À Innsbrück, lors des Mondiaux de sa catégorie, il réalisait là aussi deux performances encourageantes, se classant dans le top-15 à la fois dans la course sur route et sur le chrono.

Doté d’une bonne pointe de vitesse, ce qui n’est pas la marque de fabrique habituelle de ses compatriotes érythréens, le jeune homme a assurément franchi une nouvelle étape avec son succès du jour, qui ne manquera pas d’attirer l’attention d’équipes professionnelles. En attendant, c’est Bernard Hinault qui lui tirait son chapeau : « C’est un bonheur de voir un jeune Africain battre les meilleurs sprinters professionnels présents ici. Il prouve à 18 ans seulement que l’avenir du cyclisme mondial passe par l’Afrique, il a couru avec une intelligence qui devrait servir d’exemple à beaucoup. Dans le cyclisme, tout est possible ! Il faut seulement croire en soi. »

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