Mauro Finetto : « Tôt ou tard, ça va venir »
Delko-Marseille Provence-KTM ne doit pas regretter d’avoir embauché Mauro Finetto. En l’espace de sept jours de course cette année, l’Italien est déjà monté sur deux podiums, auxquels il faut ajouter une honorable septième place sur le Grand Prix La Marseillaise. Dimanche, c’est sur ses terres transalpines, sur lesquelles il évoluait pour la première fois cette saison, qu’il a accroché sa seconde troisième place. Lors du Trofeo Laigueglia, le vainqueur du dernier Tour de Slovaquie n’a d’ailleurs pas tout misé sur sa pointe de vitesse. Récompensé par le trophée de la combativité, Finetto est sorti dans le premier tour du circuit local avec son coéquipier Quentin Pacher et quelques autres. Repris, il a tout de même eu la force de suivre des hommes plus frais dans le final. Et d’arracher la troisième place. Il raconte :
« Je suis un peu en colère. Ce n’était pas mal joué mais je n’avais pas dans l’idée d’attaquer dès la première boucle de la Colla Micheri et de faire un trou. Nous voulions rendre la course difficile car je me sentais vraiment bien, mais nous y sommes allés trop fort et nous sommes partis. Au départ, j’ai dis à mon coéquipier [Quentin] Pacher de calmer le jeu, mais quand nous avons vu que l’avantage était important nous avons décidé de tout donner. Finalement, on a été repris avant la dernière montée mais je suis parvenu à rester devant, avec Felline qui a fait un sacré numéro. Je suis resté dans la roue de Combaud, qui m’a lancé le sprint, mais je n’ai pas trouvé l’ouverture immédiatement. Finalement, c’est une troisième place et c’est correct. Je suis toujours devant, tôt ou tard, ça va venir ».
Après quelques épreuves françaises durant ce mois de février, Mauro Finetto participera sur Paris-Nice avec l’espoir de « réaliser un gros coup ». Il enchaînera avec la Semaine Coppi et Bartali où il souhaite « bien faire » après sa frustration d’avoir échoué au général pour trois secondes l’an passé.