Frederik Backaert : « J’ai rapidement senti que Gaudin était le plus fort »

Si Damien Gaudin a signé une victoire magistrale ce lundi sur le Tro Bro Leon, il le doit aussi un peu à Frederik Backaert, son collègue d’échappée. Les deux hommes se sont alliés à près de cinquante kilomètres de l’arrivée pour tenter de prendre à défaut le peloton, et y sont parvenus. Vraie machine à rouler, à l’instar du coureur de l’Armée de Terre, Backaert n’a pas compté ses efforts à l’avant. Le pensionnaire de la Wanty-Groupe Gobert, déjà cinquième du Samyn et du Tour du Finistère, mais aussi onzième de l’Omloop Het Nieuwsblad cette saison, a collaboré jusqu’à la dernière minute pour permettre au duo de subsister en tête. Ce n’est qu’une fois entré dans le dernier kilomètre que le Flamand a logiquement tenté de prendre à défaut Gaudin, au sprint, sans y parvenir.

« C’est dommage ! Gaudin était peut-être un peu plus frais sur la fin, concédait-il dans un communiqué. Tactiquement, je n’aurais pas pu la jouer mieux. J’étais devant lorsque le plus fort a attaqué. J’ai passé la journée aux avant-postes et je suis resté épargné par la malchance. Dans un premier temps, je suis parti à 50 bornes de l’arrivée avec un Manzana Postobon mais ce n’était pas le compagnon idéal. Quand Gaudin a attaqué, je savais qu’il était en grande forme. Je suis parti en poursuite avec Gaëtan Bille. Bille a dû lâché, mais Gaudin était le collaborateur idéal. Nous sommes deux coureurs aux caractéristiques similaires. J’aurais peut-être dû lancer mon sprint de plus loin, mais j’ai rapidement senti que Gaudin était le plus fort. Une chance de ratée ! »

Auteur d’un début de saison très convaincant, Frederik Backaert concluait enfin sur une note plus enjouée : « Le cochon promis au vainqueur n’aurait pas fait tache à la ferme ! »

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