Thomas Degand : « Je me sentais le plus fort »
Guillaume Martin quatrième de la deuxième étape, Thomas Degand second sur la troisième, l’équipe Wanty-Groupe Gobert tourne autour de la victoire sur le Tour du Limousin. Jeudi, la formation belge est bien parvenue à placer un homme dans l’échappée qui est allée se jouer la victoire à Chaumeil. Malheureusement pour elle, Degand n’a pu prendre à défaut Cyril Gautier dans les derniers hectomètres, s’inclinant d’une longueur face au coureur d’AG2R-La Mondiale.
Le Belge de 31 ans raconte : « À deux tours de l’arrivée j’ai commencé à y croire car le peloton restait à plus de trois minutes, a-t-il signifié. Malheureusement, Gautier a reçu consigne de ne plus rouler à environ 80 bornes de l’arrivée car AG2R roulait au peloton pour Vuillermoz qui est deuxième au général. Ca a créé une petite mésentente dans le groupe, car il a pu s’épargner durant 80 kilomètres. Le groupe s’est un peu écrémé, et nous n’étions plus que six en tête pour les 10 dernières bornes. J’ai encore attaqué dans un faux-plat à trois bornes du but, mais mon avance n’était pas suffisante que pour résister jusqu’à la flamme rouge donc j’ai préféré attendre le sprint. »
Malgré ses efforts précédents, le vainqueur du dernier Tour du Jura avait encore confiance à l’approche de la ligne. « Au sprint, j’y croyais vraiment, a-t-il ajouté. J’avais de bonnes sensations et je connaissais l’arrivée pour y avoir terminé deuxième derrière De Waele en 2011 (sur Paris-Corrèze). J’ai lancé au dernier moment, mais la fraicheur de Gautier me fut fatale au sprint. Je ne suis battu que d’un vélo. Je me sentais le plus fort, mais lui n’a plus collaboré et était plus frais dans la dernière ligne droite. Je suis très déçu, car je prenais l’échappée pour remporter l’étape. Dommage que Gautier n’ait pas collaboré, car si personne ne collabore, on n’a aucune chance d’aller au bout. Je n’ai rien à me reprocher, et je me sentais le plus fort. »