Edward Theuns : « Un vrai soulagement »
A l’instar de Matteo Trentin (Quick Step), Edward Theuns dit au-revoir à son équipe actuelle, Trek – Segafredo, de la plus belle des manières, en remportant sa dernière course sous leur maillot lors de la dernière étape du Tour de Turquie. Le Belge a parfaitement créé les conditions pour l’emporter en attaquant au pied d’un faux plat montant pavé à un peu plus d’un kilomètre de l’arrivée. S’il n’a pas surpris l’invincible, jusque là, Sam Bennett (Bora – Hansgrohe), ce dernier a commis une erreur dans l’avant dernier virage et est allé au tapis, permettant à Theuns de l’emporter. L’an prochain, celui qui a mis presqu’un an à se remettre de sa terrible chute sur le contre-la-montre de la Caverne de Pont d’Arc du Tour 2016, roulera sous les couleurs de Sunweb.
« C’est un vrai soulagement car l’équipe a fait un énorme travail toute la semaine mais jusqu’à aujourd’hui (hier) j’étais toujours battu par la force pure et la vitesse de Bennett, expliquait Theuns à l’arrivée. Je n’avais pas fait d’erreur à l’exception d’hier (samedi). Après celle-ci j’étais encore plus frustrée et j’avais encore plus la rage alors gagner aujourd’hui (hier) est une grosse satisfaction et une récompense pour tout le travail de la semaine de l’équipe. Ils ont cru en moi. Le maillot vert est un bonus que je ne compte même pas. C’est un aussi un beau cadeau pour ma dernière course avec Trek – Segafredo. Nous avons eu deux belles années et je suis reconnaissant pour cette opportunité. Ils m’ont toujours supportés, même après la chute sur le Tour de France l’an passé. Ils m’ont permis d’atteindre un niveau supplémentaire« .
« Quand nous avons pris le pied de la bosse, j’étais dans les cinq premiers grâce à l’excellent travail de placement de mes coéquipiers. Les autres coureurs hésitaient et moi je suis juste parti à fond dès le pied. Au sommet, nous avions un petit écart. J’étais un peu surpris que Bennett prenne le relai. Dans le dernier virage, il m’a fait l’intérieur mais il est tombé et j’ai pu réussir à maintenir mon vélo sur ces roues et à le passer. (Matteo) Pelucchi n’avait plus trop de force dans la dernière ligne droite. J’ai pris son aspiration et je l’ai passé puis j’ai pu me retourner et j’ai vu que j’avais un écart et donc le temps pour célébrer ma victoire« .