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Michael Matthews suit l’exemple de son compagnon de chambre

Michael Matthews (Team Sunweb) aura donc dominé tous les puncheurs sur l’ascension de la Côte de Saint-Pierre à Rodez pour s’offrir sa première victoire d’étape sur ce Tour de France 2017. L’Australien a pris le temps pour répondre à nos questions juste après l’arrivée.

Vous étiez l’un des grands favoris de l’étape. A quel point cela vous a compliqué la tâche?
« J’étais clairement un favori. Tout le monde parle de vous, les regards étaient tournés vers moi. Dans le final, beaucoup de coureurs essayaient d’être devant moi. Je devais de ce fait trouver la bonne position. En 2015, j’étais déjà venu ici. Donc, je connaissais un peu le dernier kilomètre. J’ai visionné la cassette de 2015 à de multiples reprises.  A l’époque, je n’étais pas capable de jouer un rôle car j’avais quatre côtes cassées. Cela a servi comme reconnaissance du parcours. J’ai su me préserver pour la partie finale assez raide de cette étape.  J’ai pu savourer les 50 derniers mètres. »

Il s’agit de la deuxième victoire consécutive de la Team Sunweb. Des succès comparables?
« C’est spécial de réaliser un doublé. Warren Barguil est un battant. Il a connu une chute assez grave au Tour de Romandie. Il n’était pas sûr de faire le Tour de France. Il n’a pas connu une préparation idéale et a manqué un camp d’entrainement qu’on devait faire ensemble. C’est une joie de partager la victoire d’hier.  Warren Barguil, c’est mon compagnon de chambre. Donc, cela fait un deux sur deux pour nous! Globalement, Warren s’est imposé hier en costaud, tandis qu’aujourd’hui, il y a eu un vrai travail d’équipe pour contrôler l’échappée. Albert Timmer et Ramon Sinkeldam ont mené le peloton toute la journée. A l’avant, il y avait Thomas De Gendt super fort. Nous n’étions pas si sûrs que cela de le rattraper. Pour l’empêcher d’aller au bout, nous avons dû puiser dans nos réserves.  Dans le final, j’ai encore compté sur Nikias Arndt. Au matin, nous avions dit que nous aurions besoin de tout le monde pour remporter cette étape. C’est une des raisons pour laquelle j’ai choisi Sunweb. Orica-Scott avait une logique différente. Ici, j’ai beaucoup plus de coéquipiers à mon service. »

Vous battez Greg Van Avermaet. Auriez-vous devancé Peter Sagan s’il avait été présent?
« Il n’était pas là. Donc, il est difficile de se prononcer. Il y a deux ans, Greg Van Avermaet a dû s’employer pour le battre. Aujourd’hui, le Belge était le plus fort et je suis ravi de le battre. »

Une victoire qui intervient après plusieurs occasions manquées. Quel est votre sentiment ce soir?
« Avant le Tour de France, on n’avait pas beaucoup travaillé avec ce train de sprinteurs. Au Tour, on ne peut pas faire d’erreurs. On a appris de nos approximations. Il faut en commettre pour arriver à la perfection comme le train de Marcel Kittel. Il faut gagner des sprints sur le plat.  C’est possible, j’ai les jambes, mais je dois être dans une position parfaite. Gagner cette étape me relâche et m’enlève une certaine forme de pression personnelle. »

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