Andrea Pasqualon : « Mentalement et physiquement, j’ai évolué »
À quelques semaines du Tour de France, auquel il est assuré de prendre part pour la deuxième année consécutive, Andrea Pasqualon confirme ses excellentes dispositions affichées depuis le début d’année. Mieux, depuis une semaine, il parvient même à conclure. Après le Grand Prix de Plumelec, raflé au nez et à la barbe de quelques uns des meilleurs puncheurs français le week-end dernier, le coureur de la Wanty-Groupe Gobert s’est adjugé vendredi la deuxième étape du Tour de Luxembourg, dans une arrivée en côte disputée à l’arrachée.
« C’est une très très belle journée pour moi et pour mon équipe, a exulté le Transalpin au micro de RTL.lu. Mes coéquipiers ont réalisé un travail fantastique. Ils m’ont mis dans les bonnes roues et dans le final, j’avais ce qu’il fallait pour conclure. L’étape ne faisait que 90 kilomètres, donc c’était compliqué à contrôler. Dans le dernier kilomètres, les sensations étaient vraiment bonnes. Je connaissais l’arrivée pour l’avoir reconnu avec mon directeur sportif il y a deux jours. Les jambes étaient super aujourd’hui et ça m’a permis de gagner… À 20 mètres de l’arrivée, j’ai compris que j’allais gagner en passant [Alex] Kirsch. »
Auteur de 14 top-10 en 26 jours de course cette année, Pasqualon fait preuve d’une remarquable régularité depuis le mois de février. L’ancien pensionnaire de la Colnago a bien noté sa progression des derniers mois. « C’est vraiment super, a-t-il ajouté. Je me sens bien, mais je ne suis pas encore au top. Après mon stage à Livigno, je sens que ma condition s’améliore. Mon objectif est de me présenter au départ du Tour en top forme. Je sens que mentalement et physiquement, j’ai évolué. Jusque 2017, je roulais pour de petites équipes. Depuis que j’ai rejoint Wanty-Groupe Gobert et que j’accumule les grosses courses, je suis devenu plus fort. Maintenant, j’espère encore franchir un cap. »