Elia Viviani : « J’abordais cette saison avec un peu de pression »
Ce n’est jamais facile de débuter une nouvelle saison lorsque lors de la précédente, on a accumulé l’impressionnante bagatelle de 18 victoires. Après une année 2018 extraordinaire, Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) savait qu’il fallait scorer rapidement pour s’installer dans une bonne dynamique et éviter tout effet de comparaison avec la saison passée au cas où les victoires tarderaient à arriver mais avec un succès comme celui d’aujourd’hui, l’Italien peut souffler. Le coureur de Deceuninck – Quick Step a en effet enlevé un sacré premier bouquet où, parti d’un peu loin, il a à la fois fait parler son instinct pour se faufiler au milieu des concurrents et sa puissance pour surclasser tout le monde.
« C’était un sprint difficile, expliquait-il lors de la flash interview. Nous savions depuis ce matin qu’il se ferrait vent de face et il fallait donc s’y préparer. Ce type de sprint est habituellement plus nerveux et en effet il l’était. Le peloton est arrivé à 5 kilomètres de l’arrivée à un rythme un peu lent et du coup toutes les équipes ont voulu se placer à l’avant et ce n’est donc pas simple de prendre la bonne position mais avec (Michael) Mørkøv et Saba (Fabio Sabatini) nous avons vraiment l’instinct pour nous déplacer dans le peloton. À 1 kilomètre de l’arrivée, nous étions un peu loin mais ce n’était pas si grave en raison du vent de face. Il faut toutefois trouver la place pour remonter et j’ai trouvé un petit trou le long des barrières et quand j’ai commencé à y remonter je savais que je pouvais gagner car j’ai vu un Sunweb (Max Walscheid) avec une petite avance et c’est un situation parfaite car en revenant ainsi de derrière vous pouvez profiter de l’aspiration. C’est une belle victoire, la première de l’année, je suis donc heureux avec ça. Cette première victoire permet de briser la glace. Avec la saison que j’ai eu l’an passé, j’abordais celle-ci avec un peu de pression. Je peux maintenant déjà être plus tranquille« .