Dimension Data, Tom-Jelte Slagter se rassure, Nickolas Dlamini assure

Serait-ce l’année du renouveau pour Tom-Jelte Slagter (Dimension Data) ? Le Néerlandais avait remporté le Tour Down Under en 2013 puis avait remporté deux étapes sur Paris-Nice en 2014 avant d’obtenir des places d’honneur sur les classiques wallonnes. Prometteur. Mais depuis c’est plus dur pour celui qui vient de quitter l’équipe Cannondale avec laquelle il évoluait depuis 2014. Démarrer la nouvelle saison, avec sa nouvelle équipe, par une troisième place au sommet de Willunga Hill et au classement général du Tour Down Under est donc forcément un bon signe, et c’est bienvenu.

« Je suis très content et je pense que l’on peut être fier de la performance de l’équipe aujourd’hui, déclarait-il sur le site de Dimension Data. C’est presque le dernier jour déjà. Nous avons dû attendre 5 jours pour avoir un bon résultat car chaque jour c’était un sprint massif et ce n’était pas super pour nous. Aujourd’hui, il s’agissait du classement général et nous étions là et la troisième place de l’étape et du général aussi. Pour moi personnellement, c’est un très bon départ pour ma saison, ma première avec Dimension Data. C’est toujours important de bien commencer l’année. Vous ressentez la pression en tant que leader et vous voulez montrer que vous à la hauteur de ce rôle » .

Malgré l’absence de sprinter dans l’effectif de Dimension Data sur ce Tour Down Under, la moisson de l’équipe Sud-Africaine sur la semaine reste remarquable. Pas uniquement grâce à Slagter, mais aussi grâce à Nickolas Dlamini. Le Sud-Africain de 22 ans a été présent dans les échappées tous les jours, à l’exception de l’étape de vendredi. Et pour cause, ce jour là il n’y avait qu’un seul sommet et il était en fin de parcours. Quoiqu’il en soit, Dlamini ne devrait plus être inquiété pour le maillot de meilleur grimpeur qu’il porte depuis le premier jour. Et ce malgré une petite confusion aujourd’hui, lors du premier passage de Willunga Hill.

« Je croyais que (le GPM) était à l’arche et après j’ai vu qu’il restait 150 mètres mais c’était déjà perdu pour moi. (Thomas) De Gendt avait fait l’écart et il n’y avait plus grand chose que je puisse faire. Avant ça mon directeur sportif m’avait dit qu’il serait probablement le meilleur coureur de l’échappée et qu’il fallait que je prenne sa roue. C’est vrai qu’il était très fort alors je suis content d’avoir pu le suivre dans l’ascension. Après je savais que Richie Porte attaquerai lors de la dernière ascension. Que je perde ou que je gagne, la seule chose que je pouvais faire était faire de mon mieux. Il semble que ça ait payé » .

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