Daryl Impey : « J’ai du mal à y croire »

Daryl Impey (Mitchelton – Scott) n’est pas seulement en passe de remporter sa première épreuve par étapes du WorldTour, il va aussi devenir le premier Sud-Africain à inscrire son nom au palmarès du Tour Down Under… et avec le deuxième coureur de l’histoire de l’épreuve à s’imposer dans la même seconde que le deuxième du général. A moins qu’il ne fasse top3 demain lors du sprint à Adelaide. Mais il y a peu de chances puisque demain, l’objectif sera de viser la victoire d’étape avec Caleb Ewan.

Et même si ça ne sourit pas pour le sprint demain, ça restera un carton plein de l’équipe Mitchelton – Scott sur l’épreuve australienne. Venue avec un effectif plus tourné vers Ewan et les sprints, Mitchelton – Scott ne semblait pas posséder un favori pour la victoire sur le papier. Mais la prestation parfaite d’Impey a changé les choses. Trois fois deuxième d’étape, dont aujourd’hui à Willunga Hill, le coureur de 33 ans, qui fut le premier maillot jaune africain du Tour de France (en 2013), offre un sacré cadeau à sa formation. À Stirling, le deuxième jour, il avait lancé le sprint pour Ewan et avait continué sur sa lancée quand Ewan le dépassait, confondant ce dernier avec Peter Sagan (Bora – Hansgrohe). Une « erreur » qu’il ne doit certainement pas regretter.

« J’ai du mal à y croire, disait-il à l’arrivée après avoir finalement reçu confirmation de son leadership. J’y ai mis beaucoup d’énergie mais jamais je n’avais imaginé que j’aurai le maillot de leader après cette étape. C’est fantastique. Pour moi, pour l’équipe. C’est une équipe australienne donc évidemment c’est important pour eux. Avoir le maillot de cette manière, c’est magique. J’ai juste suivi tous ceux qui étaient là et j’ai fait ma propre course quand on arrivait au sommet. Je savais qu’il faudrait que je fasse un gros sprint à la fin. J’ai vu Jay (McCarthy) devant, j’ai juste fait l’effort car je savais que le podium était en jeu et après j’ai continué mon effort. Mais à ce moment là je ne savais pas où était Richie et ce n’est qu’en franchissant la ligne que j’ai vu qu’il n’était pas si loin devant, alors je me suis dit qu’il y avait peut-être une chance. J’ai vu sur le portique d’arrivée décomptant ‘6 secondes’ alors j’ai continué à appuyer sur les pédales jusqu’à la ligne en me disant : ‘on ne sait jamais’. Je suis bien content de l’avoir fait » .

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