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Jakob Fuglsang se libère

Cette victoire de Jakob Fuglsang (Astana) sur l’étape reine du Tour de Romandie est importante pour le Danois. Après cinq ans de disette et de doutes, Fuglsang remportait brillamment un Critérium du Dauphiné très relevé l’an passé. Blessé sur le Tour de France, il n’avait pas pu confirmé son retour au plus haut niveau et du coup il lui fallait le faire cette année, si possible avant le grand rendez-vous de juillet où il a reçu le leadership dans son équipe Astana depuis déjà la fin de l’année 2017. Le succès du jour le libère donc.

Jakob, finalement, après avoir tourné autour depuis le début de saison, vous obtenez cette victoire que vous attendiez tant.
C’est bien d’avoir une victoire comme celle-ci. Juste un jour avant de conclure ma première partie de saison. J’ai été souvent proche, j’ai beaucoup travaillé, aussi pour mes coéquipiers et l’équipe a obtenu beaucoup de succès. Ça fait du bien d’enfin ramener une victoire pour moi-même.

Comment avez-vous géré votre effort ? Vous étiez lâché dans la montée, vous saviez que vous pouviez revenir dans la descente ?
J’ai pensé que Roglic et Bernal se regarderait. Si tel était le cas j’espérais bien, si je ne basculais pas trop loin, pouvoir revenir dans la descente.. Après, une fois rentré, il fallait encore trouvé le bon moment pour partir. Heureusement il y avait ce palier montant dans la descente dont j’ai pu tirer avantage. Les autres se contentaient du général et c’était ma chance.

Jusqu’au Critérium du Dauphiné l’an passé, vous aviez attendu longtemps pour gagner. Vous confirmez aujourd’hui. Comment jugez vous votre progression ?
Je me sens plus fort c’est sûr mais le principal est aussi que j’ai plus confiance en moi. Ça me pousse à croire que je dois essayer. Je suis à un point où je dois essayer de gagner plutôt que d’essayer de sécuriser une cinquième place sur la ligne par exemple pour remonter un peu au classement général. Je cours peut-être plus au tout ou rien mais aujourd’hui ça a payé.

En début d’année, nous vous avions demandé ce que vous vous sentiez capable de faire sur le Tour de France. Est-ce plus clair pour vous aujourd’hui ?
Je pense que c’est encore un peu tôt. J’ai de grands espoirs et de grandes attentes pour le Tour. Bien sûr c’est agréable d’être devant sur une journée dure comme aujourd’hui où il ne reste plus que cinq coureurs à l’avant mais hier par exemple, sur le chrono en côte, on a pu voir qu’il y avait aussi beaucoup d’autres coureurs très forts. Je pense que ce qui me réussit le mieux est quand c’est vraiment dur et c’est pour ça que le Tour me convient. On verra.

Vous nous confirmez que vous ferez le Tour de Suisse ?
Oui.

Ça signifie que vous n’aurez pas l’honneur d’accrocher le dossard numéro 1 sur le Critérium du Dauphiné…
Non. C’est dommage, j’aurai bien aimé mais avec le Tour décalé d’une semaine à cause de la Coupe du Monde de football, on a décidé que le Tour de Suisse était la meilleure préparation car plus proche du Tour.

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