Vincenzo Nibali : « Même si je ne gagne pas, je peux faire basculer la course »

En retrait sur le Dauphiné par rapport aux autres favoris du Tour de France (24e), le Requin de Messine s’est exprimé ce vendredi en conférence de presse d’avant Tour. Vainqueur de l’épreuve en 2014, il sait ce qu’il faut pour gagner en juillet sur les routes de France et n’a pas semblé inquiet de sa condition. 

Quelle est la hiérarchie des favoris après Froome selon vous ?

Il est difficile de définir une hiérarchie… Il y a Quintana, Landa, Valverde, Zakarin que personne ne mentionne, Dumoulin, Yates, Porte, Bardet, Uran, Martin… Il y aura certainement quelques surprises.

Que pensez-vous d’Egan Bernal ?

Bernal est certainement un grand talent, mais aucun de nous ne l’a vu courir sur trois semaines.

Qui sera le capitaine de la Movistar d’après vous ? 

C’est certainement une chance formidable d’avoir une telle équipe. Quintana n’a jamais gagné le Tour mais sait bien gérer un Grand Tour. Avoir cette expérience fait la différence, car il faut savoir gérer l’équipe et utiliser les coureurs à bon escient.

Que pensez-vous de l’étape de 65 kilomètres avec une grille de départ ?

Nous allons voir comment ça se passera. Habituellement, il y a toujours des coureurs qui font l’impasse sur une étape, donc ça ne changera rien. Aussi, les favoris vont chercher à se regrouper avec leurs coéquipiers. Diviser le départ en groupes, ça n’a pas de sens : il est difficile pour un favori d’attaquer dès le premier kilomètre.

Comment abordez-vous ce Tour de France ?

Nous allons diviser le Tour semaine par semaine. Après la première nous ferons un point sur la situation. Dans la deuxième, il y aura les premiers affrontements entre favoris et finalement la dernière semaine où il faudra évaluer si nous avons de l’énergie pour attaquer ou se défendre s’il le faut.

Comment jaugez-vous votre équipe ?

Nous avons une superbe équipe, nous avons tous travaillé pour préparer le Tour. Gorka et Ion (Izagirre) se portent bien. Colbrelli sera également très important sur le plat, notamment à Roubaix, avec Haussler.

Pensez-vous que vous pouvez gagner ?

J’ai construit ma saison depuis l’année dernière pour ce rendez-vous. Au moment de mon premier Tour, personne ne me considérait. Maintenant, je suis estimé car même si je ne gagne pas je peux faire basculer la course.

Avez-vous un dernier message pour votre coéquipier Franco Pellizotti ?

Pour lui, c’est sûrement une belle aventure. Il a a aussi travaillé pour ce Tour et tenté de concentrer son énergie sur cet objectif. C’est ça dernière année : le Tour sera donc pour lui un événement important.

 

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