Tour de France : Toms Skujiņš, premier Letton à revêtir un maillot distinctif

Le coureur de la Trek est entré dans l’histoire de son pays, ce mercredi, lors de la cinquième étape entre Lorient et Quimper. En passant en tête des deux derniers cols de troisième catégorie du jour, Toms Skujiņš s’est assuré le maillot de meilleur grimpeur pour sa première participation au Tour de France. Jamais un Letton n’y avait eu l’honneur de porter un maillot distinctif. Une performance qui ne lui a pas ôté sa simplicité ou son sens de l’humour : il a d’ailleurs déclaré dans un éclat de rire qu’avec zéro point d’avance au classement de la montagne, il pouvait commencer à envisager de ramener le maillot à Paris. 

Vous étiez un groupe de sept bons coureurs à l’avant… 

Oui, c’était une bonne journée. Nous étions sept bons rouleurs à l’avant. Sept c’est mieux que huit, sept c’est un très bon nombre, je suis sérieux. Quand vous vous relayez, c’est mieux d’être un nombre impair. Neuf aurait été trop, mais sept c’était parfait.

Comment était-ce de lutter avec Lilian Calmejane ?

Ça fait très mal aux jambes. Calmejane est un coureur très fort, il a gagné une étape du Tour et sur la Vuelta aussi. Je suis très content d’avoir pu lui prendre le maillot aujourd’hui.

C’est votre premier Tour de France. Racontez-nous la différence avec les autres courses ?

C’est différent de tout ce qu’on connaît. La principale différence c’est vous tous (les journalistes), et aussi les fans. On ne fait pas 500 mètres sans voir les fans, et on doit aussi y faire attention car ça rajoute du danger. C’est à la fois génial et très nerveux.

Vous avez ce maillot maintenant : est-ce que cela veut dire que vous allez vous échapper tous les jours ?

Déjà il n’y a pas de point de la montagne dans l’étape pavée, donc ce sera une journée tranquille pour moi. Je pourrai me reposer. J’ai zéro point d’avance sur le deuxième du classement, donc je pense que ce sera assez pour ramener le maillot à Paris.