Tour de France : Rigoberto Uran désormais à la chasse aux étapes ?
Le leader colombien de l’équipe EF-Drapac a concédé 2’36 » au groupe des favoris à l’arrivée de la dixième étape ce mardi. Après avoir déjà connu une journée galère sur les pavés, ses chances de remonter sur le podium semblent déjà annihilées. Le deuxième du Tour 2017 veut se battre jusqu’au bout, et, pour cela, il devrait redéfinir ses objectifs.
Tombé lors de l’étape pavée ce dimanche entre Arras et Roubaix, Uran n’est pas au mieux. Touché au dos et au genou, il craint l’étape explosive qui attend les coureurs aujourd’hui, mais refuse de jeter l’éponge. « Nous sommes un peu loin au général désormais, constatait le Colombien, 22e à 7’08 » du maillot jaune Greg van Avermaet (BMC). Nous allons nous réunir et décider de nouveaux objectifs. Bien sûr, je ne vais pas quitter la course, mais nous devons regarder quoi faire maintenant. C’est évident que lorsque vous subissez une telle chute, il faut revoir ses objectifs. »
Ce mercredi, les autres favoris risquent de ne pas lui faire de cadeau. Sur 108,5 kilomètres, avec trois ascensions majeures, l’étape devrait être explosive et livrer la bataille qui n’a pas eu hier. Uran sait bien qu’il ne sera pas en mesure de rivaliser. « L’étape va être plus dure, plus courte et plus explosive qu’hier, je suis inquiet de mon genou, se souciait-il mardi soir à l’arrivée du Grand Bornand. Nous n’abandonnons pas. Nous nous battrons jusqu’à la fin et nous verrons ce qui arrive dans les prochains jours. » En matière de don de soi, Uran a un exemple sous les yeux au quotidien : son coéquipier Lawson Craddock toujours en course malgré un trait de fracture à l’omoplate dès la première étape.