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Egan Bernal : « Si je peux gagner le Giro ? Je ne préfère pas y penser »

En 2016, alors qu’il venait tout juste de souffler ses 19 bougies, Egan Bernal découvrait les courses françaises et le sud l’hexagone avec la regrettée Méditerranéenne. Trois plus tard, à peine, c’est dans cette même zone qu’il vient de conquérir sa première très grande course par étapes chez les professionnels, à seulement 22 ans. Flanqué du maillot jaune de Paris-Nice depuis sa splendide prestation sur le Col de Turini, samedi, le jeune Colombien n’a pas eu besoin de sortir de sa réserve ce dimanche, lors de l’acte final, court et agité, autour de Nice. En revanche, il a fait preuve d’un vrai sang-froid pour rester au chaud, derrière ses coéquipiers de la Sky malgré le coup de panache de son aîné Nairo Quintana (Movistar). Finalement, Bernal n’a eu qu’à suivre ses collègues, les uns après les autres, pour franchir la ligne d’arrivée sereinement à Nice, une poignée de secondes derrière son rival de la Movistar. Censé être le lieutenant de Michal Kwiatkowski en début de semaine, Egan Bernal a prouvé qu’il avait largement l’étoffe d’un leader, moins de deux mois avant de s’aligner sur le Tour d’Italie.

Egan, quel est votre sentiment après cette victoire finale dans Paris-Nice ?

C’est incroyable pour moi. Je suis très content mais comme je le répète depuis tout à l’heure, je n’arrive pas encore à y croire.

C’était une course mouvementée. A-t-il été difficile de rester calme ?

Oui et non. Quand des prétendants au général ont attaqué, je me sentais prêt à les suivre. Mais d’un autre côté, je savais que j’avais une très bonne et une très forte équipe, qui pouvait les contrôler. Ce n’était donc pas si compliqué de rester calme car j’avais une grande confiance dans mon équipe et ils ont fait un travail absolument remarquable. On n’a jamais lâché les rênes du peloton, on a emmené fort et on savait que c’était le dernier jour de course, le moment de tout donner. 

Nairo Quintana a tout de même fait un beau numéro… 

Oui c’est clair, il était très fort. Mais encore une fois, j’avais encore Kwiatko, Sosa, Tao avec moi… Quand il a attaqué, j’ai hésité à y aller. Mais si je répondais, j’aurais certes contrôlé dans un premier temps mais je me serais retrouvé tout seul ensuite. J’ai préféré patienter, rester calme, et j’avais 45 secondes d’avance sur lui et c’était suffisant pour gagner le général. Mais il est certain qu’avoir une équipe comme la mienne m’a facilité la tâche. 

On vous attend désormais sur le Giro. 

J’espère bien faire là-bas. Ce sera mon tout premier Grand Tour comme leader avec cette équipe. Je veux juste me faire plaisir. Je ne sais pas si je suis capable de le gagner dès cette année. Je préfère ne pas y penser. Ce serait un peu prétentieux de penser à gagner le Giro. C’est quelque chose de très grand. C’est une des courses les plus importantes de l’année. Donc je préfère ne pas y penser, je veux juste bien me préparer. Si je le gagne tant mieux, et sinon, je n’ai que 22 ans, je suis jeune, j’ai encore beaucoup à apprendre. J’ai encore le temps de progresser ces prochaines années et je préfère rester mesuré pour le moment.

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