Tour de France : Bilan de la lutte contre la fraude technologique

Dans un communiqué publié ce lundi après-midi, l’Union Cycliste Internationale fait le point sur les contrôles menés contre la fraude technologique pendant le Tour. Aucune trace de moteur n’a été retrouvée pendant les trois semaines de compétition. 

Magnétométrie, rayons X, utilisation de caméras thermiques… L’UCI annonce avoir mis l’accent sur les contrôles contre la fraude technologique sur le Tour de France 2018. Avec en tout plus de 3000 contrôles, tous négatifs, la haute instance espère « éliminer la suspicion, et démontrer au public et à tous les acteurs du cyclisme, y compris les investisseurs, que notre sport est crédible », comme le note son président David Lappartient. « Nous continuerons à travailler dans ce sens, afin de garantir la réputation du cyclisme. »

Dans le détail, l’UCI annonce que 2852 contrôles ont été menés avec la technologie de la magnétométrie et 164 avec les rayons X en fin d’étape. Chaque soir, le vélo de dix coureurs dont le maillot jaune et le vainqueur de l’étape ont été soumis à cette dernière méthode de contrôle. Des caméras thermiques ont aussi été utilisées pour surveiller le peloton en cours d’étape.

Par ailleurs, l’UCI révèle qu’elle essaye de mettre en place un nouveau moyen de contrôle de la fraude technologique. En collaboration avec la direction de la recherche technologique du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Renouvelables, l’objectif est de développer un tracker déployable sur tous les vélos qui serait capable de détecter la présence de moteurs à tout moment de la course. Une première phase de test a été menée pendant le Tour, avec la collaboration de plusieurs équipes.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.