Tour de France : Après sa mésaventure, Nairo Quintana veut « penser à l’avenir » 

Le Colombien a perdu 1’15 » sur le vainqueur du jour après avoir cassé ses deux roues en roulant sur un passage à niveau à moins de 4 kilomètres de l’arrivée. A 600 mètres près, Quintana aurait été sauvé par la règle des trois kilomètres. 

Tout se passait pourtant bien pour le trident de leaders de la Movistar. Landa, Valverde et Quintana étaient bien présents dans le premier groupe alors que Chris Froome (Sky) avait été victime d’une chute, et que Richie Porte (BMC) et Adam Yates (Mitchelton-Scott) étaient pris dans une cassure avec le quadruple vainqueur de l’épreuve. Trois des candidats au maillot jaune allaient perdre du temps sur les hommes forts de la Movistar au moment où Quintana a heurté un passage à niveau de plein fouet. Ses deux roues ont immédiatement lâché. Arrêté sur le bord de la route, le Colombien a vu le groupe des piégés le rattraper et le dépasser, impuissant. Il est reparti quelques secondes plus tard et concède finalement 1’15 » au groupe du vainqueur, 24″ à celui de Froome. Valverde et Landa ont eux rallié l’arrivée avec les meilleurs.

« J’ai roulé sur un séparateur avant les trois derniers kilomètres, décrit Quintana dans un communiqué publié par la Movistar. Mes deux roues se sont cassées, et il m’était impossible de continuer dans ces conditions. J’étais contraint de m’arrêter. Malheureusement, c’est allé comme ça et nous ne pouvons rien faire à part penser à l’avenir et essayer de rattraper ce retard dans les prochaines étapes. »

Son coéquipier José Joaquin Rojas, dont le vélo à les mêmes réglages que le sien, doit d’ordinaire lui donner sa machine. Problème : ce dernier est tombé trois kilomètres plus tôt et n’était plus au contact du Colombien. Ce dernier a donc dû attendre la voiture Movistar, prise dans le trafic au moment où la course s’est endiablée. Le manager général Eusebio Unzué a regretté la malchance de Quintana avant de rassurer sur l’état de ses coureurs : « La seule conclusion positive que nous pouvons tirer aujourd’hui, c’est que nous n’avons aucun blessé à déplorer. »

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