Tony Gallopin finit bien le Tour

Il avait débuté son Tour de France par une chute sur le chrono d’ouverture et n’était pas passé loin de l’abandon. Mais près de trois semaines plus tard, Tony Gallopin montre un tout autre visage sur le Tour de France et termine très bien l’épreuve. Hier, il a pris place dans l’échappée du jour et a fait bonne impression dans la montagne, lui qui n’est pourtant pas un pur grimpeur. Il a été l’un des meilleurs de l’échappée, seulement battu par Darwin Atapuma. Aucun regret pour le coureur de Lotto Soudal puisque les leaders sont de toute façon revenus sur le haut du Col d’Izoard. A l’arrivée, il a fini 14e à 1’37 de Warren Barguil. « Le début d’étape était un jeu du chat et de la souris, raconte-t-il. J’ai lâché à plusieurs reprises mais je suis à chaque fois revenu et j’ai même attaqué à quelques reprises. En début d’étape, je ne me sentais pas très bien et j’éprouvais des difficultés dans le groupe de cinquante. Je n’étais pas présent lorsque le groupe s’est cassé en deux. Dans le Col de Vars, je suis revenu à l’avant et je me sentais mieux. Je connais cette ascension et la descente, j’ai donc décidé d’accélérer avant le sommet. La collaboration dans notre groupe n’était pas optimale. Finalement, Atapuma était le meilleur. La victoire d’étape n’était pas pour moi car les favoris nous gardaient à portée de main et car les autres étaient plus forts. Je peux donc être content. »

Remis de ses blessures, le Français est donc en forme et se montre sur cette fin de Tour de France. Il lui reste encore trois journées pour briller et pour pourquoi pas aller chercher un succès d’étape. « Depuis que je suis remis de ma blessure à l’épaule, j’ai soit pu travailler pour l’équipe, soit je me suis glissé dans une échappée. Je suis très heureux de ma condition. J’espère réaliser un bon contre-la-montre samedi. La distance me convient et il y a une petite ascension. A la fin du Tour, la fraîcheur compte souvent. Et bien entendu, je veux aider André Greipel à remporter une étape. »

Au sein de l’équipe Lotto Soudal, il faut également souligner le bon comportement en montagne du spécialiste des classiques Tiesj Benoot. Capable de jouer les premiers rôles sur les pavés, le Belge se montre aussi à l’aise en montagne. Il est 19e au classement général, une performance plus que correcte pour son premier Grand Tour. Hier, il était également dans l’échappée et a finalement terminé à 3’23. « Notre groupe de tête comptait plus de cinquante coureurs et c’était idéal pour quelqu’un de mon calibre, dit-il à son tour. J’ai survécu lorsque le groupe a diminué de moitié. L’Izoard était une ascension très difficile et j’ai dû laisser filer. J’ai longtemps pu suivre, mais à un certain moment, j’ai eu des crampes et je savais que je ne pouvais plus aller au-delà de la limite. Je termine à une place respectable. Je suis maintenant dix-neuvième au classement et c’est la preuve que j’ai bien passé les trois précédentes semaines. J’ai beaucoup appris et j’espère que cela portera ses fruits en fin de saison et sur le long terme. Je suis très heureux d’atteindre le sommet de l’Izoard. Demain, il y a encore une étape piégeuse et dimanche, nous allons soutenir André Greipel dans la dernière étape des Champs-Elysées. »

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