Thomas De Gendt et Tim Wellens espèrent des améliorations
Lotto Soudal est toujours à la recherche d’un premier succès d’étape sur le Tour de France. Et pour cause, André Greipel a dû faire face à deux excellents rivaux sur les sprints, avec Marcel Kittel et Arnaud Démare, et Tony Gallopin a débuté son Tour en se blessant à la cheville et s’en remet progressivement. Les baroudeurs de l’équipe, Tim Wellens et Thomas De Gendt, ne sont pour le moment pas à la fête.
Concernant Thomas De Gendt, il a beaucoup roulé à l’avant du peloton pour son sprinteur mais cela ne l’a pas empêché de tenter sa chance dans les échappés. Mais il a souvent lâché le premier, ce qui ne lui ressemble pas vraiment. « Je ne suis pas encore le coureur que j’aimerais être dans ce Tour, a-t-il déclaré à Belge hier lors de la journée de repos. J’espère que l’amélioration va venir. »
Touché au poignet avant le Tour, il semble très loin du niveau affiché sur le Critérium du Dauphiné lors duquel il avait remporté la première étape et porté le maillot jaune plusieurs jours. « J’ai pu effectuer le même volume d’entraînement mais je suis quand même en retard. La condition n’est pas encore là où j’aimerais qu’elle soit dans le Tour. Je manque d’intensité. Ma condition n’est pas mauvaise, mais elle n’est pas au top et je récupère aussi moins bien après l’étape. J’espère une amélioration. Le Tour est encore long. »
En revanche, il semble avoir fait une croix sur l’objectif maillot à pois qu’il s’était fixé, lui qui n’a pris que trois petits points depuis le début du Tour alors que Warren Barguil en compte 60. « Je pense que c’est cuit pour moi. Barguil et Pinot vont se bagarrer ces deux prochaines semaines. J’espère pouvoir me glisser à partir de la douzième étape dans une échappée, dans un groupe normal, pas quarante ou cinquante coureurs, de douze ou treize coureurs qui recevront leur chance. C’est encore possible mais la chance est minime et je ne vais pas me focaliser là-dessus. »
Pour Tim Wellens, la donne est différente. Les résultats étaient plutôt encourageants lors des arrivées à Longwy (13e) et à la Planche des Belles Filles (28e), mais le Belge a souffert d’une allergie au soleil ensuite et il a perdu des forces. Au points d’être lâché le premier dans l’étape jurassienne de samedi dernier. Il a ensuite tenté de se porter à l’avant le lendemain mais a rapidement déchanté. « J’ai eu du mal à intégrer l’échappée, mais j’ai dû lâcher. Ce n’était pas l’objectif, avouait-il à Belga. Comment j’explique cela ? Peut-être ai-je eu deux mauvais jours consécutifs. Ces choses-là ne s’expliquent pas toujours. »
Il sait toutefois que les jambes ont déjà répondu et que ça devrait revenir. « Dans le final à Longwy, j’ai enregistré des valeurs records et dans l’ascension de La Planches des Belles Filles, j’ai aussi mesuré de bonnes valeurs. Donc les jambes ne sont pas mauvaises, ni la condition. C’est juste que cela ne se traduit pas en course. Il faut juste que tout se mette en place. »
De Gendt et Wellens sont donc en recherche de meilleures performances personnelles mais ils savent aussi que les objectifs collectifs comptent et cela passera par une victoire d’étape qu’elle vienne d’eux ou pas. « Ce Tour sera réussi si nous gagnons une étape avec l’équipe, conclut De Gent. Avec André Greipel mais cela peut aussi être quelqu’un d’autre : Tony Gallopin et Tiesj Benoot sont en très bonne forme. » Wellens annonce la couleur : « Si nous n’avons toujours de victoire lors de la prochaine journée de repos, le temps va commencer à compter. Mais je crois en l’équipe. Nous sommes tous en bonne condition et cela va fonctionner. »