Thomas De Gendt : « J’avais des jambes exceptionnelles, c’est merveilleux »
Thomas De Gendt prouve une nouvelle fois qu’il est l’un des meilleurs baroudeurs du circuit. A l’attaque dès le départ réel, le Belge s’est enfui avec trois autres costauds. Si le peloton ne leur a jamais laissé plus de cinq minutes de marge, c’était déjà bien assez pour le représentant de la Lotto Soudal. Passé en tête de chacune des sept difficultés répertoriées entre Mâcon et Saint-Étienne, De Gendt a écœuré un à un ses compagnons de fuite. Niki Terpstra a lâché le premier, vite imité par Ben King. C’est finalement au pied de la dernière bosse, la Côte de la Jaillère, que le futur vainqueur s’est défait d’Alessandro De Marchi. Seul en tête à 10 kilomètres du but, il évoluait avec moins d’une minute d’avance sur le peloton lancé à ses trousses. Un écart suffisant pour De Gendt, qui signe là sa deuxième victoire sur la Grande Boucle après celle acquise au Chalet Reynard en 2016.
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« J’ai roulé à fond, sans me poser de questions, dès les 70 derniers kilomètres. Le peloton se rapprochait, j’ai finalement dû y aller en solo et j’ai réussi! J’ai eu de très bonnes sensations toute la journée, pouvait-il se satisfaire juste après l’arrivée. De cinq minutes, notre avance a vite fondu à 3’30 », mais nous n’avons pas poussé trop fort jusqu’au ravitaillement. Là, c’était le moment d’accroître notre avance. J’ai failli chuter dans certains virages, mais j’ai tenu bon. Ça fait tellement mal, mais c’est merveilleux… C’est aussi mission accomplie pour l’équipe! Nous étions venus sur le Tour pour une victoire d’étape. Nous étions déjà passés tout proche hier avec Caleb (NDLR: Ewan, deuxième ce vendredi). Aujourd’hui, j’avais des jambes exceptionnelles. »