Thomas De Gendt : 11 échappées pour un seul top 10
Thomas De Gendt a encore pris place dans l’échappée hier. S’il a passé une grande partie de son temps à l’avant du peloton durant la première semaine, roulant pour son sprinteur André Greipel, il a ensuite souvent était à l’avant. Hier, sur les routes menant à Salon-de-Provence, il prenait tout simplement part à la onzième d’entre elles. Pourtant, il assure que ce n’était pas le plan. « Au départ, ce n’était pas prévu, assure-t-il à Belga. L’objectif était de lancer un petit groupe et de contrôler la course pour André Greipel. Il voulait sprinter. De toute évidence, cela n’était pas réalisable parce que la moitié du peloton voulait s’échapper. »
Il s’est alors retrouvé au sein d’un groupe de vingt costauds qui s’est ensuite réduit à neuf. Mais Thomas De Gendt a été surpris par le mouvement de Nikias Arndt et Edvald Boasson Hagen et il a finalement dû se contenter de la cinquième place à l’arrivée, son premier top 10 depuis le début de ce Tour 2017. « Je savais que ce serait difficile de gagner. Le final était taillé pour des gars rapides. Ce n’était pas assez dur. Je devais m’enfuir pour l’emporter. Finalement, Edvald est parti et je ne pouvais plus espérer que la troisième place. J’ai lancé mon sprint de loin. On a vu que les autres avaient un punch dont je ne dispose pas. »
Les chiffres varient mais Thomas De Gendt aurait passé près de 1100 kilomètres à l’avant de la course au sein d’une échappée. Le résultat est finalement bien maigre avec un seul top 10 à la clé mais le Belge de Lotto Soudal espère bien s’être distingué et décrocher le titre de Super Combatif dimanche à Paris qui récompenserait tous ses efforts. « J’ai pris part à onze échappées et vendredi, j’ai décroché ma première place d’honneur. C’est seulement la cinquième. J’espérais plus, mais c’est mieux que rien. Je dois tenir compte que je ne vais pas gagner ce prix du Super Combatif. Si je l’ai, ce sera très beau. Je ne pouvais quand même pas faire plus que ce que j’ai montré au cours de ces semaines. Je le mérite, d’accord. Barguil aussi. Et les Français restent des Français. » Réponse dimanche.