Steven Kruijswijk : « Je ne pouvais clairement pas suivre l’attaque de Pinot »
Il n’est pas le plus scruté des favoris, mais jusqu’à maintenant Steven Kruijswijk réalise un Tour de France presque parfait. Toujours présent à l’avant – sauf lors de la légère défaillance dans le final de l’étape de la Planche des Belles Filles – il pointe au matin de la deuxième journée de repos en troisième position du classement général, à seulement 1’47 du maillot jaune Julian Alaphilippe. Le leader de la formation Jumbo-Visma n’est également qu’à douze secondes de Geraint Thomas, auquel il a repris du temps lors de l’étape du Tourmalet.
Au cours de l’étape arrivant au Prat d’Albis, le néerlandais de 32 ans n’a toutefois pas été en mesure de suivre Thibaut Pinot, Egan Bernal et Emmanuel Buchmann. Essayant de limiter les dégâts, il perd finalement 49 secondes sur le français, qui le talonne désormais de trois secondes au général. Une infériorité qu’assume le principal intéressé, qui escompte toutefois se montrer à la hauteur au cours de la troisième semaine de course. « Je ne pouvais clairement pas suivre l’attaque de Pinot, donc je suis resté avec Thomas et j’ai essayé de trouver mon propre rythme, déclarait-il après l’étape. Je n’étais pas vraiment en difficulté, mais il y a des jours qui sont meilleurs que d’autres. »
Il peut également compter sur le précieux soutient de son équipe, et notamment de ses coéquipiers Laurens De Plus et George Bennett, toujours présents à ses côtés dans la montagne. Cela pourrait permettre au néerlandais de durcir la course, mais également de contrôler les attaques des autres favoris. « Sur le Mur de Péguère, nous étions encore trois, et lorsque Landa a attaqué, nous avons décidé de mener la chasse derrière lui, explique-t-il. Laurens a fait un gros travail, et je suis content de voir qu’il est possible de durcir la course, car c’est la configuration que je préfère. »