Steven Kruijswijk : « Il faudra être fort du début à la fin »
Fortunes diverses chez Jumbo-Visma à la présentation du Tour de France 2020. Présent ce mardi au Palais des Congrès de Paris, Steven Kruijswijk était visiblement satisfait du parcours. Si le troisième de la dernière édition ne savait pas encore s’il serait de retour en 2020, son coéquipier Dylan Groenewegen n’était pas vraiment enthousiaste. A l’instar du directeur sportif Merijn Zeeman : « A première vue, je ne suis pas très content de ce parcours. Nous aurions aimé un vrai chrono individuel et un autre par équipes. Ce sont des disciplines où nous sommes très performants, c’est vraiment dommage qu’elles manquent. »
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« Ces dernières années, l’organisation du Tour a offert des parcours difficiles et exigeants. La prochaine édition propose des éléments surprises avec un chrono final en montée, et des étapes de montagne dès la première semaine. Je suis content de ce parcours. Il faudra être fort du début à la fin, notait Kruisjwijk avant d’évoquer son éventuelle participation à l’épreuve. Rien n’a pour le moment été décidé ou même discuté. Si ça ne tenait qu’à moi, bien sûr je reviendrais! Mais c’est l’équipe qui décidera des plans, j’ai confiance en eux. »
A l’instar de Caleb Ewan, qui prévoit peu d’opportunités pour les purs sprinteurs (lire ici), Dylan Groenewegen aurait préféré plus d’étapes de plaine. Pour autant, le vainqueur de l’étape de Chalon-sur-Saône affichait sa volonté de passer le mois de juillet en France. « Il y a beaucoup de montées sur ce Tour. Je m’attends à seulement quatre ou cinq étapes pour les sprinteurs. Moi, je veux être le meilleur sprinteur du monde tous les ans. Gagner des étapes du Tour y contribue. Précédemment, nous avons démontré qu’il était possible d’avoir un leader pour le général et un sprinteur. J’aime avoir un train autour de moi. Il faudra voir précisément quelles sont les opportunités pour moi. »