Simon Yates a fait le plus dur
Dans la course au maillot blanc, Simon Yates avait vu Louis Meintjes revenir dangereusement après avoir perdu 1’30 dans l’étape du Galibier. Plus entamé que son rival sud-africain, le Britannique a tenu bon hier dans l’ascension d’Izoard et n’a finalement concédé que 22 secondes à Meintjes. Il était donc en bien meilleure condition et se disait ravi à l’arrivée. « J’ai eu de meilleures jambes et je n’ai pas perdu beaucoup de temps alors je pense que c’était une bonne journée, déclarait-il hier. J‘ai essayé de faire ma course et de courir à mon propre rythme et j’ai abordé la montée comme ça. J’ai tout donné donc je peux être heureux. »
Au final, son étape a parfaitement résumé son Tour de France, à savoir tout près des meilleurs. « J’étais un peu derrière le groupe des top coureurs lors de la dernière montée, je pense que ça s’est passé comme ça sur tout ce Tour mais je reste satisfait de la place où je suis et de la façon dont j’ai roulé. »
Septième du général à 1’50 de Dan Martin qui le précède, Simon Yates compte 2’06 d’avance sur Louis Meintjes. A moins d’un énorme retournement de situation, le leader d’Orica-Scott, qui est meilleur que son rival dans l’exercice du contre-la-montre, devrait rallier l’arrivée finale à Paris avec le maillot blanc. Il reste toutefois prudent. « Vous ne pouvez jamais penser que vous avez gagné quelque chose avant que le travail ne soit terminé. Nous avons encore quelques étapes difficiles y compris le contre-la-montre, donc vous ne pouvez jamais être sûrs avant l’arrivée à Paris. Je suis dans une bonne position. Nous devons faire attention, mais je me sens plus confiant maintenant que nous avons passé cette journée. »