Sep Vanmarcke : « Je me suis rarement amusé sur le Tour de France »
Engagé sur cinq des six dernières éditions du Tour de France, Sep Vanmarcke ne sera pas de la partie cette année. Plus revu en course depuis sa 4e place sur Paris-Roubaix, le coureur belge de 30 ans a détaillé son programme et ses ambitions pour la deuxième partie de saison à WielerFlits. Cela commencera par le Tour de Norvège, les Hammer Series dans le Limbourg et le Tour de Suisse avant l’objectif principal de Vanmarcke : le championnat de Belgique.
L’an passé, le représentant d’EF Education First en avait pris la 5e place. « Un championnat national est toujours important, explique-t-il à WielerFlits. Je veux en gagner un durant ma carrière. En théorie, je peux jouer la victoire sur tous les profils. De nombreux coureurs peuvent s’imposer à Gand, mais si vous n’êtes pas bons, vous n’avez aucune chance. C’est pourquoi je ne veux rien laisser au hasard. »
Après le championnat de Belgique, Vanmarcke ne passera donc pas par le Tour de France. « Au cours des six dernières années, j’ai été cinq fois au départ du Tour. Ce ne sera pas le cas cette année à Bruxelles, annonce-t-il. C’est ma demande, l’équipe a exaucé mon souhait : je ne fais pas partie de la longue liste de présélectionnés. Je me suis rarement amusé là-bas dans le passé. Si vous n’êtes pas un sprinteur ou un grimpeur, vous avez peu à faire sur le Tour. Sauf en tant qu’équipier. Regardez l’an passé : même dans l’étape de Roubaix, l’équipe a tout mis sur Rigoberto Uran. Monter sur le podium à Paris est plus important qu’une victoire d’étape. Je le comprends, mais cela rend la chose moins intéressante pour moi. »
Vanmarcke préférera alors se préparer pour ses échéances d’août et septembre. Le classicman de 30 ans devrait alors disputer la Prudential Ride London, le BinckBank Tour, la Bretagne Classic et les deux Classiques canadiennes avant d’espérer être sélectionné pour les Mondiaux avec la Belgique. Il n’a plus fait partie de son équipe nationale depuis ceux de Richmond en 2015.