Rigoberto Uran a mangé la poussière
Le stress des pavés est impitoyable. Après Richie Porte et Tejay van Garderen (BMC), Rigoberto Uran est tombé dans le final de l’étape entre Arras et Roubaix dimanche. C’est l’homme du général à avoir perdu le plus de temps, concédant plus d’une minute sur le groupe des favoris malgré un travail phénoménal de son équipe Education-First et notamment Sep Vanmarcke grand spécialiste des pavés.
Le colombien souhaite légitimement passer à autre chose au moment d’entamer les premières étapes de montagne. « La route du Tour est faite d’obstacle, il faut continuer d’avancer » déclare-t-il. « Un autre Tour va pouvoir débuter avec les Alpes et les Pyrénées. Le chemin à parcourir est encore long donc place à la récupération afin d’être le plus frais possible. Evidemment, chaque étape est importante. Pour le moment nous avons eu 9 étapes de plaine et nous ne savons pas dans quelle forme sont nos adversaires, tout comme nous ne savons pas réellement quelle sont nos propres forces.
Désormais au delà de la vingtième place au classement général, celui qui était sur la deuxième place du podium à Paris l’an dernier aura à cœur de rattraper son retard alors qu’il réalisait la course parfaite n’ayant perdu que très peu de temps jusqu’à cette mésaventure.