Philippe Gilbert : « J’ai essayé de profiter des virages dans le final »
Le puncheur belge de la Quick-Step a tenté de déstabiliser les trains de sprinteurs en attaquant sous la flamme rouge. Il a tenu un peu plus de 500 mètres avant de voir revenir sur lui le train de la Groupama-FDJ. Une occasion manquée qui en appelle d’autres.
Avez-vous cru en votre chance de gagner ?
Oui, sinon je n’aurais pas attaqué. Si vous ne croyez pas en ce que vous faites, ça veut dire que vous avez déjà échoué avant même d’essayer. J’ai essayé de profiter des virages dans le final, de la partie technique, mais ça n’a pas marché. Il n’y a pas eu d’hésitation, je savais qu’il y avait un faux plat qui arrivait : il fallait l’utiliser. Si j’avais attendu le sprint j’aurai pu faire 3 ou 4, mais l’ambition était de faire mieux.
Doit-on s’attendre à d’autres tentatives de ce genre de la part de la Quick-Step ?
Je pense qu’aujourd’hui était le dernier jour où le peloton pouvait contrôler. A partir de demain, ça sera trop dur. Aujourd’hui, il n’y avait que quatre coureurs en tête et le peloton a eu du mal à boucher le trou. Je ne crois pas que le niveau soit si élevé. A partir de demain, la course sera décousue du départ à l’arrivée.
C’est un signe que tu as de bonnes jambes, non ?
Oui, j’ai très bien géré mon effort. J’ai fait à mon rythme sans me mettre dans le rouge. Je vais continuer d’essayer au maximum, j’espère qu’il y aura encore des chances. Demain, ça sera trop dur pour moi. Il faut penser jour par jour.