Nairo Quintana : « J’ai attendu le bon moment pour attaquer »
Movistar avait une idée derrière la tête ce jeudi au départ de la 18e étape. La formation espagnole a ainsi placé trois hommes – Nairo Quintana, Andrey Amador et Carlos Verona – dans l’échappée pour servir de point d’appui à Mikel Landa, le mieux classé de l’équipe au général. Le groupe des favoris ne se rapprochant pas, les plans ont changé. A l’avant, Amador s’est finalement sacrifié pour Quintana, permettant l’envol du Colombien sur son terrain de prédilection. Trop rapidement enterré, le 2e des Tours 2013 et 2015 a alors réglé les derniers rescapés de l’échappée dans l’ascension du Galibier. La descente passée sans encombre, il s’est imposé en solitaire à Valloire et se replace au septième rang du classement général. Il est désormais le coureur de la Movistar le mieux placé, à 3’54 » de Julian Alaphilippe.
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« On a travaillé très dur comme toujours. Malgré ma chute (NDLR: sur la route de Nîmes, lors de la 16e étape), je n’ai jamais jeté l’éponge. Notre idée aujourd’hui était de mettre des coureurs dans l’échappée pour pouvoir aider Landa à se rapprocher du podium. Mais finalement, nous avons tablé sur la victoire d’étape, expliquait Quintana après son troisième succès en carrière sur le Tour de France. Ce genre de montagnes me va très bien. Ce sont des montées plus longues et plus hautes que dans les Pyrénées. Il n’y a pas d’allergies à cette hauteur-là. Être dans l’échappée, ce n’était pas facile, ce n’est pas dans mes habitudes. Avec Amador, on s’est dit qu’il fallait travailler ensemble. Au bout d’un moment, j’ai vu que mes compagnons d’échappée souffraient. Moi j’étais bien et j’ai attendu le bon moment pour placer mon attaque. » Il lui alors suffi d’une banderille pour distancer ses derniers suiveurs et signer une belle revanche après un début d’épreuve difficile.