Nacer Bouhanni : « J’avais les jambes autour du cou »
Revenu à la compétition depuis un mois après sa lourde chute sur le Tour du Yorkshire, Nacer Bouhanni n’a jusqu’ici par réussi à faire un podium sur le Tour de France. Hier encore, lors de l’arrivée à Nuits-Saint-Georges, le Français s’est mêlé au sprint et s’il était bien placé, il n’a pas pu se hisser au niveau des meilleurs. « Ça a été une étape difficile, déclare-t-il. J’étais vraiment à fond dans le final. Je n’aurais pas pu faire mieux. J’ai eu quelques instants la bonne roue, celle de Marcel Kittel, mais d’autres coureurs ont réussi à la lui reprendre. Ce n’était pas une arrivée que j’affectionne, ça allait tout droit comme sur un grand boulevard. Je n’ai pas fait d’erreur particulière, j’étais à bloc, j’avais les jambes autour du cou. »
Du côté de la formation nordiste, on ne s’inquiète pas. Une telle arrivée plat avec une énorme ligne droite n’est pas ce qui convient à Nacer Bouhanni. Le manager Yvon Sanquer savait qu’il y avait plus fort sur ce final. Nacer Bouhanni a d’ailleurs signé son quatrième top 10 depuis le début du Tour. « C’était certainement, de tous les sprints que l’on a fait depuis Düsseldorf, celui qui correspondait le moins aux qualités de Nacer Bouhanni, confirme-t-il. Les coureurs de grand gabarit, plus lourds que lui, s’en sont donné à cœur joie. Il lui manquait de la vitesse pour passer sur la fin. On a surtout vu que Kittel est très fort. »
On voulait donc surtout se focaliser sur les notes positives de ce sprint chez Cofidis. « On ressort quand même des points positifs de cette arrivée avec Christophe Laporte qui avait des bonnes jambes, a bien remonté Nacer. Cyril Lemoine a aussi été très présent. Les gars ont trouvés des bons automatismes. Il y avait une bonne dynamique de groupe. C’est encourageant, c’est une source de satisfaction et nous serons à même d’être performants sur les prochains sprints, avec des arrivées sans doute plus propices pour Nacer. » Le prochain sera probablement à Bergerac au lendemain de la journée de repos.