La Vuelta déjà dans un coin de la tête de Christopher Froome

Huitième du classement général, le leader de la Sky est parfaitement placé pour attaquer les trois prochaines journées dans les Alpes. Détendu, il a profité de la journée de repos ce lundi pour donner son point de vue sur la première semaine de course, sa collaboration avec Geraint Thomas ou encore l’état de forme de ses rivaux. Le Britannique a aussi annoncé ne pas encore être fixé sur une éventuelle participation au Tour d’Espagne, mais l’idée d’un triplé Giro-Tour-Vuelta réalisé sur une seule saison semble germer dans son esprit.  

Vous êtes tombé hier, comment vous sentez-vous? 

Ça va. En voyant, les blessures que certains ont subi je pense que je suis chanceux de m’en sortir sans problème majeur.

Qu’attendez-vous de l’étape de demain entre Annecy et Le Grand Bornand? 

Ce sera une étape difficile, qui va commencer à redessiner le classement général. J’imagine que ce sera dur pour Greg van Avermaet de conserver son maillot, car c’est vraiment une étape pour grimpeurs. Ce sera d’ailleurs le cas des trois prochaines étapes.

Sur le plateau des Glières ce n’est pas une route traditionnelle. Qu’en pensez-vous? 

Je ne pense pas qu’il se passera grand chose. C’est loin de l’arrivée, c’est seulement deux kilomètres. Ce n’est pas si technique. Bien sûr c’est différent du bitume, mais je ne pense pas que ça bouleversera l’étape.

Votre équipe possède deux cartes avec Geraint Thomas et vous. Vous avez connu cela en 2012 avec Bradley Wiggins : celui-ci a pointé du doigt le risque de division. Qu’avez-vous appris cette année-là avec lui? 

Rien du tout… Nous sommes ici pour essayer de gagner la course. C’est fantastique d’avoir l’option Geraint (Thomas), qui est en parfaite position au général, mais je crois que je suis vraiment bien en course. C’est une chance d’avoir plusieurs possibilités. Plusieurs de nos rivaux ont deux ou trois leaders.

Plusieurs rumeurs font état de votre envie de participer à la Vuelta. Une réaction? 

J’y pense, mais je vais déjà essayer de terminer cette course. Je vais avoir une petite fille à la fin du Tour de France, donc nous allons voir comment ça se passe. Chaque chose en son temps : je pense d’abord à passer les prochains jours.

Que pensez-vous de la forme de vos rivaux? 

C’est dur à dire car nous n’avons pas encore traversé de grandes ascensions. Nous allons nous en rendre compte très bientôt.

Pensez-vous que le désamour des gens est terminé ou que le pire est à venir en montagne? 

C’est déjà un énorme soulagement d’être ici. J’ai démontré mon innocence : place à la course désormais.

Quel est le rôle de Geraint Thomas ? 

Quel est son rôle ? Courir du mieux possible, et je crois qu’il fait un excellent travail.