Julian Alaphilippe : « Je ne peux qu’être fier de mon Tour de France »

Après quatorze jours en jaune, l’armure de Julian Alaphilippe s’était fendue la veille dans l’ascension de l’Iseran. Mis en difficulté ce samedi par le train Jumbo-Visma, le numéro 1 mondial n’a pas pu défendre sa place sur le podium. 26e de la dernière étape de montagne, il recule au cinquième rang du classement général. Une performance aussi exceptionnelle qu’inattendue, comme il l’a rappelé à notre micro, exténué après avoir livré toutes ses forces dans la dernière bataille.

« J’ai tout donné, c’était difficile de faire mieux. Je m’attendais à exploser à un moment ou un autre, je me suis quand même bien maintenu. Je suis très fier de ce qu’Enric (Mas) a fait pour moi. Sans lui, j’aurais explosé et terminé à un petit quart d’heure derrière tout le monde, saluait Alaphilippe. J’étais deuxième au général ce matin, si j’étais deuxième ou cinquantième, c’était la même chose pour moi. Je me suis battu, je ne peux qu’être fier de mon Tour de France. C’est bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Si on m’avait dit que j’allais faire tout ça, je n’y aurais jamais cru. »

Visiblement à bout de forces, le chouchou du public ne perdait pas son sourire à l’interview. Il a alors répondu à toutes les questions avec bienveillance, quand d’autres fuient la zone mixte après deux phrases. « Pourquoi je devrais être frustré? Je suis juste exténué et fier de ce que j’ai fait, de ce qu’on a fait. Mon équipe a encore fait un Tour de France magnifique. On a vécu des moments exceptionnels, ça va changer beaucoup de choses dans ma carrière. Ce n’est que du sport, c’est des moments de vie dont il faut profiter. C’était chouette. »

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