Fortuneo-Oscaro se montre à l’avant

Depuis le début du Tour de France, la formation Fortuneo-Oscaro se montre très active au sein des échappées. Hier, lors du troisième acte, deux coureurs de l’équipe d’Emmanuel Hubert ont animé la course. Romain Hardy qui a pris place dans l’échappée matinale, et Pierre-Luc Périchon, qui a suivi le mouvement de Lilian Calmejane à 60 kilomètres de l’arrivée et qui est revenu sur l’avant. Les deux hommes ont été repris dans les 20 derniers kilomètres avant la dernière difficulté de Villers-la-Montagne, ils tiraient le bilan de leur journée. « Une échappée sur le Tour de France est incomparable aux autres journées que l’on passe sur le vélo, explique Hardy dans un communiqué. C’était ma première et je m’en souviendrai. Depuis que je fais du vélo j’y pense. On a reçu beaucoup d’encouragements, je ne pourrai même pas décrire l’ambiance au bord de la route. Mais, ce n’était pas qu’une partie de plaisir, il y avait plus de 200 kilomètres et beaucoup de vent. L’objectif était le maillot à pois, aujourd’hui (hier) je n’étais pas assez fort pour aller le chercher. J’étais entouré de très bons coureurs, enfin… dans toutes les échappées sur le Tour il y en aura (rires). Au bout de 130 kilomètres on n’avait plus d’énergie, on savait que notre échappée était vouée à l’échec. Quand j’ai vu que PLP (Périchon) revenait, j’en ai gardé un peu pour l’aider le plus possible. Je sais qu’il marche bien en ce moment, j’ai donné tout ce que j’avais pour lui, c’était mon challenge de fin d’étape. »

Périchon a en effet pu profiter de l’aide de Romain Hardy qui a été le membre de l’échappée matinale qui a réussi à tenir le plus longtemps dans la roue des coureurs revenus de l’arrière. Mais Périchon était trop juste et n’a pas pu accompagner Calmejane lorsque celui-ci a accéléré dans un faux-plat montant. « Je suis un peu déçu de ne pas avoir pris l’échappée matinale mais je me suis consolé dans le final, dit-il à son tour. On est assez vite revenus sur les échappés mais on sentait le décalage entre nous. On a essayé de se réorganiser mais on s’est vite retrouvés à quatre. Lorsque Calmejane a attaqué dans l’avant-dernier grimpeur, je me suis dit que j’allais pouvoir le contrôler et rentrer plus tard… mais j’ai compris que j’allais laisser trop d’énergie, je voyais déjà le peloton revenir donc je me suis relevé. Je regrette un peu que Romain n’ait pas eu la combativité mais on est seulement au deuxième jour, il nous reste encore beaucoup d’occasions de briller. On a tenté des choses aujourd’hui, mon objectif était de relancer la course. Comme dit Seb Hinault : pour gagner une course il faut prendre le risque de la perdre. »

Un commentaire

  1. C’est très bien que cette équipe invitée sur le Tour de France fasse, chaque année, honneur à sa sélection. Cette équipe est composée d’authentiques  » guerriers  » qui savent se battre, dans la souffrance avec leurs tripes jusqu’au bout. Ils essayent toujours de profiter de toutes les possibilités qui se présentent à eux, comme hier, pour se lancer avec malice dans une échappée . Tous mes compliments ( en particulier) à Hardy et Perichon qui ont tenté – hier-avec panache ( qui est la marque originelle de cette équipe) . Chapeau les artistes ! Ces coureurs méritent le respect et l’empathie de tous. Ils sont bien dans la cour des Grands…Allez, Messieurs les coureurs, les dynaminateurs d’Emmanuel Hubert, on est avec vous ! Bravo pour ce que vous faites …

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