Elie Gesbert sans complexe

Elie Gesbert aura réussi un joli premier Tour de France. A l’avant à plusieurs reprises depuis le Grand Départ de Düsseldorf, il a pu croire à la gagne jusqu’au bout hier lors du dix-neuvième acte. Il a longtemps attaqué et a finalement pris place dans l’échappée à vingt. Il s’est ensuite retrouvé dans le groupe de neuf qui s’est disputé la victoire dans le final. Surpris par l’attaque de Boasson Hagen, il a pris la septième place à l’arrivée. « A 40 kilomètres de l’arrivée, on savait que le vainqueur de l’étape était parmi nous, raconte-t-il. Je pensais simplement à courir juste et à m’économiser pour placer la bonne attaque au bon moment. Je savais qu’il y avait plus rapide que moi, il fallait essayer de les piéger. »

Le benjamin de ce Tour de France a probablement eu des frissons dans le final, surtout que son équipe était à fond derrière lui. « Dans les derniers kilomètres, on m’encourageait dans l’oreillette, j’entendais Denis Leproux depuis la voiture mais aussi mes coéquipiers. Ils me disaient « tu as deux bras deux jambes et tu peux aussi aller gagner ! ». Il ne fallait pas faire de complexe, tout donner et faire sa course. Je suis content de cette septième place même si à un moment j’y ai cru. Etre là, dans le final, pour disputer la gagne d’une étape du Tour c’est exceptionnel. » Pierre-Luc Périchon et Romain Hardy étaient également présents à l’avant mais ils ne sont pas parvenus à accrocher le bon wagon lorsque le groupe s’est scindé en deux. La formation Fortueno-Oscaro aura toutefois réalisé une belle étape.

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