Dani Navarro : « Content de ma troisième semaine »
Assez discret sur le début du Tour de France, Dani Navarro a montré un regain de forme en troisième semaine et s’est montré entreprenant. Hier, lors de la dernière étape de montagne, il a été l’un des animateurs du final mais il a dû laisser partir Alexey Lutsenko, puis Darwin Atapuma et Tony Gallopin. En faisant le bilan, il se disait tout de même heureux malgré une anecdotique 25e place à l’arrivée. « Je pense que dans le groupe d’une cinquantaine de coureurs j’étais parmi les 4-5 meilleurs grimpeurs, disait-il dans un communiqué. Je ne pouvais pas faire plus. Je n’ai aucun regret car j’ai tout donné. Le peloton a laissé plus de marge de manœuvre que la veille et pourtant il nous a repris quand même. On ne laisse vraiment pas de champ aux échappées sur ce Tour. Je fais donc ce que je peux. Je suis content de ma traversée des Alpes et de ma troisième semaine. »
L’Espagnol a pu compter sur la présence à ses côtés de Nicolas Edet. Lui aussi s’est montré très actif dans les Alpes, et il a été un peu juste hier. Il a tout de même travaillé pour son leader jusqu’au pied du col d’Izoard. « Ça fait trois jours que je suis dans l’échappée. Mardi ça a tenu 40 kilomètres, hier un peu plus et aujourd’hui il nous en a manqué quinze. J’ai tout donné pour Dani, on a fait la descente du col de Vars à fond pour rentrer devant. Arrivé dans la vallée je le ramène dans le groupe de tête. Sans trop comprendre comment ni pourquoi, après mon effort je me suis retrouvé seul avec Alexey Lutsenko et Romain Hardy avec moi. J’avais beaucoup donné, je pense qu’il aurait mieux fallu que le groupe reste compact pour arriver au Col d’Izoard avec plus de marge. Mais le tempo des favoris a fait que ça ne serait pas allé au bout de toute façon. Il y avait plus de cinquante coureurs devant et même dans ces conditions, pour les meilleurs de l’échappée, ça n’a pas suffi… Ce n’est vraiment pas un Tour pour les baroudeurs. »
Il reste encore au moins deux opportunités pour Cofidis avec Nacer Bouhanni sur les Champs-Elysées et sur l’étape d’aujourd’hui, à moins que les coureurs de la formation nordiste décident de tout miser sur l’échappée.