Bahrain-Merida attend toujours une compensation de la part d’ASO

Brent Copeland, le manager de l’équipe du Golfe, a confirmé sa volonté d’attaquer les organisateurs du Tour de France en justice si un accord n’était pas trouvé à l’amiable. 

L’encadrement de la Bahrain-Merida est toujours excédé quant aux circonstances qui ont conduit son coureur vedette à l’abandon sur le dernier Tour de France. Pris dans la lanière d’un appareil photo dans l’ascension de l’Alpe d’Huez, Vincenzo Nibali s’était fracturé une vertèbre en chutant. S’il avait rallié l’arrivée héroïquement, le Sicilien avait ensuite été contraint d’abandonner la course sur laquelle il avait basé sa première moitié de saison. Une perte considérable pour l’encadrement de l’équipe du Golfe. « Nous sommes toujours en train de travailler avec les avocats, cela prend du temps, détaille Brent Copeland à Cycling Weekly. Il faut des photos de l’événement, nous en avons où les policiers restent proches de l’accident sans arrêter les spectateurs. Ni ASO, ni l’UCI ne nous ont contacté. Soit l’assurance nous rembourse, soit nous serons obligés de faire une action en justice. »

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que Copeland annonce vouloir entrer en procès contre ASO. La multiplication de menaces laisse croire qu’il préférerait un règlement à l’amiable. En attendant le dénouement de cette affaire qui pourrait encore prendre du temps, Nibali se présentera au départ de la Vuelta, le 25 août prochain, dans un état de forme qu’il qualifie lui-même d’incertain. Cette fois, il utilisera le dernier grand tour de la saison pour se préparer à son objectif majeur de l’année : les Mondiaux d’Innsbruck.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.