Arnaud Démare : « Je suis forcément très déçu »

Tête basse, Arnaud Démare a répondu aux questions en récupérant dans l’aire d’arrivée. Le sprinteur de la Groupama-FDJ avait initialement pris la septième place à la pédale, avant d’être reclassé cinquième après le déclassement d’André Greipel (Lotto-Soudal) et Fernando Gaviria (Quick-Step). Un résultat qui ne le satisfaisait absolument pas, alors que la course traversait sa région d’origine et arrivait là où il a poursuivi ses études.

« Vous êtes nombreux à assister à ma défaite tous les jours… Je suis forcément très déçu, c’était assez chaotique même si je connaissais l’arrivée par coeur, décrivait Démare à l’arrivée d’Amiens ce samedi. Je savais que les virages étaient serrés, mais à chaque fois c’était le bazar. Dans les deux dernières bornes, ça a commencé à chahuter. Je suis déçu parce que c’était la dernière chance avant un moment. Tant que les Champs-Elysées ne sont pas passés il y a toujours de l’espoir, mais je ne trouve pas le feeling ces derniers jours. »

Aussi, il a adressé un message aux coureurs qui jouent le général, toujours à la bagarre dans le final des étapes pour être placés au mieux. « Quand on voit que je suis obligé de jouer des coudes avec Froome à trois bornes de l’arrivée, hier c’était Quintana… Et les mecs ils gueulent parce qu’on vient leur toucher l’épaule. Demain ça va être la même chose, donc s’ils veulent aller au tas, je les attend. » Le message est passé : dimanche, entre Arras et Roubaix, la neuvième étape du Tour de France propose 156,5 kilomètres et quinze portions pavées.