Alexander Kristoff prendra une décision à la fin du Tour de France

En froid avec son staff, l’avenir d’Alexander Kristoff pourrait s’écrire ailleurs qu’au sein de la formation Katusha-Alpecin l’an prochain. Pourtant, si le Norvégien livre quelques pistes externes, il n’exclut pas non plus de rester au sein de la formation suisse. « Je ne connais pas encore mon avenir, a-t-il avoué à Cyclingnews à la veille du Tour de France. J’ai plusieurs équipes dans mon esprit et Katusha est l’une d’entre elles. »

Il a aussi beaucoup été question de l’intérêt porté par Astana, un intérêt qu’il ne nie pas. « Astana est l’une des équipes que je considère toujours, bien sûr. Je pense que pendant le Tour, les choses seront plus claires. Je vais parler avec les équipes à nouveau, pas moi personnellement, mais mon agent, et je pense que pendant le Tour, je connaîtrai mon avenir. »

Un peu malade sur le Dauphiné, isolé sur les championnats de Norvège, les derniers résultats du sprinteur ne sont pas très encourageants mais il sait qu’il peut aller chercher une victoire d’étape sur ce Tour de France pour lequel il sera orphelin de ses lieutenants Michael Morkov et Sven Erik Bystrom. « Je pense que je peux battre les autres si j’ai un sprint qui se passe bien et que les autres éprouvent des difficultés. Je suis sûr que c’est possible, mais il y a aussi quelqu’un comme Démare qui est en bonne forme et il y aura bien sûr beaucoup de bons sprinters, ça va être chaotique. Si vous êtes bien placés dans le sprint, et que peut-être par exemple Kittel fait une erreur, alors vous pouvez être sûr que vous avez une chance. » Kristoff compte donc sur la malchance de ses rivaux, preuve d’un coureur en manque de confiance.