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Tirreno-Adriatico : Mikel Landa victorieux, Geraint Thomas malchanceux

Grande première pour Mikel Landa sous ses nouvelles couleurs ! Le grimpeur de la Movistar a remporté son tout premier succès de la saison, ce samedi, à l’occasion de l’étape reine de Tirreno Adriatico. Le Basque s’est imposé dans un sprint en petit comité au sommet de Sassotetto après treize bornes d’ascension, prenant de vitesse Rafal Majka (Bora-hansgrohe) et George Bennett (LottoNL-Jumbo) dans les derniers mètres. Ses anciens coéquipiers de la Sky ont eu bien moins de réussite, puisque Chris Froome n’a pas été capable de suivre les meilleurs, mais surtout car Geraint Thomas, leader de l’épreuve, a été victime d’un ennui mécanique avant le dernier kilomètre. Le Gallois a ainsi franchi la ligne avec 38 secondes de retard sur la tête de la course et doit donc céder sa tunique à Damiano Caruso (BMC), bien présent à l’avant.

C’est une nouvelle longue journée, de 219 kilomètres cette fois, qui attendait les coureurs ce samedi sur Tirreno-Adriatico. Qui plus est, il s’agissait de l’étape reine, avec arrivée au sommet de Sassotetto. Mais cela n’en décourage pas certains, puisque six hommes se font la malle après quelques minutes de course : Nicola Bagioli (Nippo-Vini Fantini), Antoine Duchesne (Groupama-FDJ), Jacopo Mosca (Wilier Triestina-Selle Italia), Krists Neilands (Israel Cycling Academy), Mads Pedersen (Trek-Segafredo) et Alexander Vlasov (Gazprom-RusVelo). Le peloton laisse filer et l’écart gonfle rapidement en faveur des fuyards. Il est de quatre minutes après vingt kilomètres, et de six minutes après soixante bornes. Le peloton évolue donc tranquillement derrière les audacieux du jour, et pour autant, cela n’empêche pas la chute de Tom Dumoulin après environ soixante-quinze kilomètres de course. Le Néerlandais se relève mal en point, et doit renoncer à repartir. C’est donc sans le vainqueur du dernier Giro que le peloton reprend sa route. Logiquement, c’est la formation Sky du leader Geraint Thomas, du troisième Chris Froome et du cinquième Michal Kwiatkiwski qui prend les choses en main derrière les fuyards. L’écurie britannique se contente simplement de maintenir l’écart dans des proportions raisonnables et entame donc les cent derniers kilomètres de course avec un retard d’environ cinq à six minutes.

La mi-parcours dépassée, les coureurs se retrouvent sur un terrain très accidenté, avec montées et descendantes incessantes et successives. Nicola Bagioli profite alors de sa présence en tête pour engranger de nouveaux points pour le classement de la montagne, dont il était déjà le leader. Après la dernière des trois premières difficultés répertoriées, soit à cinquante bornes de la ligne, le peloton ne compte plus que 4’30 de retard. La Team Sky, parfois brièvement soutenue, continue de mener la chasse sur un train modéré. C’est pourquoi les échappés comptent encore plus de trois minutes d’avance à vingt kilomètres de la ligne, mais la montée finale et décisive, de 13 kilomètres, reste à escalader. Les six échappés tentent de garder une certaine vigueur dans leur relais mais ont bien conscience de la tâche difficile qui les attend. Qui plus est, Astana vient à son tour rouler dans le peloton et l’écart se réduit à 1’30 à 13 kilomètres de la ligne, juste avant la montée de Sassotetto (12,3 km à 6,3%).  Les véritables pentes n’interviennent toutefois qu’à dix bornes de l’arrivée, et Neilands se débarrasse immédiatement de ses compagnons de fuite. Le Letton compte alors une petite minute d’avance sur le peloton, où les cadors se replacent pour la bagarre finale.

Astana garde la main mise et s’en va reprendre Neilands et Vlasov, revenu sur le coureur d’Israel Cycling Academy, à un peu plus de sept bornes du sommet. Le groupe des favoris n’est alors plus composé que d’une trentaine unités, dont les principaux hommes forts. La formation kazakhe continue d’écrémer le groupe pour Miguel Angel Lopez, qui décide finalement de sortir de sa réserve à plus de cinq kilomètres de l’arrivée ! Derrière lui, la Team Sky ne s’affole pas et laisse Vasil Kiryienka imprimer un solide tempo. Les contres de Fabio Aru (UAE Team Emirates) et Rafal Majka (Bora-hansgrohe) n’y changent rien. Les trois leaders de la Sky restent en retrait et attendent le moment opportun. Ce qui n’est pas le cas de Ben Hermans, qui tente à son tour d’opérer la jonction avec Miguel Angel Lopez. On retrouve donc quatre hommes en tête avec quinze secondes d’avance à quatre kilomètres du but, alors que la Sky garde la maitrise d’un groupe de 20 coureurs. Après quelques minutes, Majka décide de relancer en tête de course et prend quelques mètres d’avance sur ses compères de fuite. Lopez tente bien de répondre mais coince, laissant un petit écart au Polonais. C’est alors que les choses s’emballent dans le peloton, à trois kilomètres du but. Kwiatkowski prend le relais derrière Kiryienka, mais ne peut éviter l’attaque de Mikel Landa (Movistar) !

L’Espagnol sort avec autorité, et comme un signe, c’est son ancien leader Chris Froome qui fait dans la foulée preuve d’une défaillance. Sorti seul du groupe des favoris, Landa revient assez aisément sur la tête de la course, mais Majka, Hermans et Aru profitent d’une pente plus légère pour accrocher la roue du Basque. Derrière, à vingt secondes, le peloton est secoué par une attaque de Romain Bardet (AG2R-La Mondiale) … alors que Geraint Thomas (Team Sky) est victime d’un problème mécanique ! Le maillot bleu est stoppé sur la route tandis que c’est George Bennett (LottoNL-Jumbo) qui parvient à s’extirper en contre derrière le quatuor de tête. Au prix d’un bel effort, le Néo-Zélandais raccroche le wagon de tête tandis que Geraint Thomas, quelques hectomètres plus loin, est dépanné puis repart dans la roue de Chris Froome. À l’intérieur du dernier kilomètre, c’est finalement Fabio Aru qui lance les hostilités devant, à environ 400 mètres de la ligne. Le Sarde tente une attaque, mais Landa, Bennett et Majka suivent de près. Au tour du Polonais, justement, de contrer. Aru craque mais pas Landa, qui reste un instant dans la roue avant de bondir en tête dans les 150 derniers mètres. L’Espagnol aborde les deux derniers virages avec trois longueurs d’avance et peut donc se laisser porter vers la ligne dans les 50 derniers mètres en descente. Majka prend la seconde place, Bennett la troisième, tandis que Hermans et Aru terminent avec les principaux favoris à six secondes. Geraint Thomas coupe lui la ligne avec 38 secondes de retard après son problème mécanique et rend le maillot bleu à Damiano Caruso.

Classement de la quatrième étape

1 Mikel Landa (Movistar Team)
2 Rafał Majka (BORA – hansgrohe) m.t
3 George Bennett (Team LottoNL-Jumbo) m.t
4 Fabio Aru (UAE-Team Emirates) à 0’06
5 Ben Hermans (Israel Cycling Academy) m.t
6 Tiesj Benoot (Lotto Soudal) m.t
7 Romain Bardet (AG2R La Mondiale) m.t
8 Wilco Kelderman (Team Sunweb) m.t
9 Adam Yates (Mitchelton-Scott) m.t
10 Rigoberto Uran (Team EF Education First-Drapac p/b Cannondale) m.t

Classement général à l’issue de la quatrième étape :
1. Damiano Caruso (BMC) en 17h14’49
2. Michal Kwiatkowski (Team Sky) à 0’01
3. Wilco Kelderman (Sunweb) à 0’11
4. Mikel Landa (Movistar) à 0’20
5. Geraint Thomas (Team Sky) à 0’26
6. Rigoberto Uran (EF Education First – Drapac p/b Cannondale) à 0’31
7. George Bennett (LottoNL – Jumbo) à 0’33
8. Davide Formolo (Bora – Hansgrohe) à 0’34
9. Tiesj Benoot (Lotto – Soudal) à 0’36
10. Domenico Pozzovivo (Bahrain – Merida) à 0’41

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