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Marcel Kittel décidera s’il va à Milan-San Remo après Tirreno

Le début de la saison semblait un peu poussif pour Marcel Kittel, pourtant quintuple vainqueur d’étape sur les routes du dernier Tour de France. On dit souvent qu’un sprinter qui ne gagne pas est un coureur qui doute mais la star allemande est aussi un homme lucide. Jamais il n’a douté révélait-il après sa deuxième victoire de la saison, acquise quelques jours après la première, face à un plateau relevé de sprinters. Maintenant la question est Milan-San Remo ou pas. Et si Milan-San Remo il y a, avec quels objectifs ?

Marcel, ce final était assez nerveux avec cette chute. Racontez-nous.
Ce n’était pas si nerveux que ça. Je ne sais pas ce qui s’est passé, comment la chute de Fernado (Gaviria) a eu lieu. C’est vraiment dommage pour lui et son équipe. Après ça, nous sommes restés concentrés sur notre objectif et je pense que l’équipe a fait un excellent travail, nous étions à l’avant, nous avons montré que nous étions là et la victoire est au bout. C’est une très bonne chose.

Deuxième victoire en moins d’une semaine mais en début d’année, c’était plus compliqué. Avez-vous douté ?
Je n’ai jamais douté. Je savais que… Vous savez, chaque année démarre différemment et cette année j’arrivais dans une nouvelle équipe, avec un nouveau groupe. Il fallait aussi que nous apprenions à travailler ensemble. C’était très important de prendre le temps pour ça. Nous sommes allé au Dubaï Tour et au Tour d’Abu Dhabi pour s’entraîner et voir comment ça allait. Il a fallu faire des changements, en parler… À la fin tout ce travail paye ici pour Tirreno Adriatico. C’était juste une période qu’il fallait passer.

Donc maintenant tout est parfait, le train est parfaitement calé ?
Ce n’est jamais parfait (sourire). Ça doit juste être suffisant pour me placer en bonne position. On analyse systématiquement après le sprint ce qu’on pourrait faire de mieux. On échange beaucoup. Je pense que c’est la meilleure chose que vous pouvez faire dans une équipe : continuellement essayer de s’améliorer.

Vous avez parlé de Milan-San Remo mais vous ne semblez pas convaincu que ça puisse vous convenir.
Je n’ai jamais parlé de Milan-San Remo (sourire). Tout le monde me demande… Je vais décider si j’y vais après la fin de Tirreno. C’est une classique, c’est un Monument et c’est un Monument très difficile, notamment dans le final, même pour un sprinter comme moi. Je ne l’ai jamais fait auparavant. Je n’ai aucune idée de comment se passe un final après 300 kilomètres. Je pense que c’est aussi une course où l’expérience est primordiale pour savoir comment se positionner. Je serai fou de dire que j’y vais pour gagner. Ça n’arrivera pas. J’imagine que personne n’a jamais fait ça. Si je décide d’y aller

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