Greg Van Avermaet : « Kwiatkowski n’était pas plus fort que les autres »

Greg Van Avermaet devra attendre encore au moins une saison pour espérer ajouter la Classique des Strade Bianche à son palmarès. Pour la septième fois de sa carrière, le Belge s’y est essayé, mais il n’a pas eu plus de réussite que lors de ses tentatives précédentes. Toujours présent mais jamais vainqueur sur la Piazza del Campo de Sienne, le puncheur de la BMC a décroché son sixième top-10 consécutif sur l’épreuve désormais estampillée WorldTour. Le double vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad a dû se contenter de la deuxième place, comme en 2015, pris à défaut cette fois-ci par un excellent Michal Kwiatkowski.

Le Polonais a faussé compagnie à ses rivaux à une dizaine de kilomètres de l’arrivée mais Van Avermaet mettait en cause les motos suiveuses quant à l’avantage rapidement pris par l’homme de la Sky. « Les motos étaient partout, même lorsque j’étais dans le deuxième groupe, a-t-il exposé dans un communiqué. Ce n’est pas la faute de Kwiatkowski, car si les motos avaient été devant moi, j’aurais fait la même chose (ndlr : prendre l’aspiration), mais nous devons faire quelque chose et établir des règles sur la distance à respecter entre les coureurs et les motos. Kwiatkowski était fort, mais il n’était pas plus fort que les autres. Il a fait le bon mouvement au bon moment et a fait l’écart. Nous avons essayé de travailler, Wellens, Stybar et moi-même. Nous avons essayé de faire tout ce que nous pouvions, mais nous n’avons pu revenir ». 

De façon générale, le champion olympique se voulait satisfait de sa performance, preuve de sa bonne condition actuelle. « C’était vraiment une course très dure car elle s’est décantée tôt à cause des chutes, a-t-il ajouté. Puis, Lotto-Soudal a commencé à pousser, et ce fut donc très difficile dès la mi-course. J’étais en mauvaise position à quelques reprises avant de remonter à l’avant. En fin de compte, je dois être heureux car beaucoup de choses peuvent arriver et j’ai eu la chance de passer au travers de tout. Je me sentais bien. Plus la course avançait, mieux j’étais. C’était dur mais j’avais encore assez de punch sur la fin alors je suis heureux d’avoir pu prendre la deuxième place et non la quatrième. Un podium est toujours bien ».

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