Semaine Coppi et Bartali : Le jeune Alan Banaszek fait son trou

Il est l’une des valeurs montantes du cyclisme polonais. À seulement 19 ans, Alan Banaszek suscite quelques espoirs dans la contrée du récent vainqueur de Milan-San Remo, Michal Kwiatkowski. Passé professionnel l’année dernière, à 18 ans, au sein de l’équipe CCC-Sprandi Polkowice, le jeune homme a surtout évolué sur le calendrier Espoirs en 2016, remportant notamment une étape de la Carpathian Couriers Race et terminant dixième du championnat du monde de Doha. Doté d’une jolie pointe de vitesse, il s’était aussi exprimé dans l’élite, avec une sixième place sur le Sparkassen Münsterland Giro et une place de douzième sur le Tour d’Abu Dhabi.

Cette saison, Banaszek devrait davantage côtoyer les professionnels, parfois sur des épreuves de second rang, comme le Grand Prix de Rhodes, en Grèce, qu’il a remporté début Mars. Surtout, le Polonais a enchaîné avec deux performances notables sur la Nokere-Koerse (9e) et la Handzame Classic (11e) avant de se présenter sur la Semaine Coppi et Bartali. Et s’il ne s’est pas exprimé lors de la première étape, il a bel et bien répondu présent à l’occasion de la troisième, bien qu’il n’ait pu prendre à défaut Thomas Boudat (Direct Energie).

« Le plan était de remonter à l’avant à 5 tours de l’arrivée, et d’essayer de casser le peloton en imprimant un rythme soutenu, racontait le jeune homme. Malheureusement Direct Energie a eu la même idée, mais ils l’ont mis en œuvre un peu plus tôt. Le peloton a commencé à s’étirer, et quand une chute s’est produit, le peloton s’est morcelé. J’étais tout près de tomber aussi, puisque le coureur a chuté juste devant moi. J’ai dû ralentir et faire un sprint d’un kilomètre pour combler l’écart avec le groupe de tête. J’étais le dernier à les rejoindre ».

Seul homme de la formation polonaise dans le peloton de tête, composé d’une vingtaine d’hommes, Banaszek s’est alors laissé porté jusqu’à la ligne avec un adversaire clairement ciblé : « Dans le final, plusieurs coureurs se battaient pour se placer dans la roue de Boudat. Il avait plusieurs coéquipiers dans le coup, il était bien emmené et tout le monde savait qu’il est l’homme à battre. Dans les ultimes mètres, j’ai été capable de dépasser certains coureurs et j’ai franchi la ligne en 2ème position. J’ai perdu d’un demi-vélo. » Il s’agit malgré tout de son meilleur résultat dans une course supérieure à la classe 2.

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