Julien Simon : « Qui ne tente rien n’a rien »
Après un mois de mars chargé, avec plusieurs épreuves WorldTour au programme, durant lesquelles il s’est essentiellement mis au service de ses leaders, Julien Simon a retrouvé vendredi, sur la Route Adélie de Vitré, un rôle plus libre. Ce même statut qui lui avait permis, à la mi-février, de conquérir une étape sur le Tour du Haut-Var et de relancer son compteur, bloqué depuis 2014. Sur ses terres bretonnes, hier, le coureur de la Cofidis a senti le bon coup à quinze kilomètres de la ligne et participé à la réussite de l’échappée.
L’homme de 31 ans n’a toutefois pas été en mesure de conclure, devancé par ses acolytes Laurent Pichon et Cyril Gautier sur la ligne. « Dans le sprint, je me suis retrouvé en tête, racontait-il à DirectVélo avant le podium protocolaire. J’ai essayé de la jouer en mode « pistard ». J’ai fait quelques zig-zag et souhaitais attendre le dernier moment pour lancer. Je pensais qu’en lançant aux 200m ça passerait, mais c’était finalement trop loin. Je suis un peu déçu, mais j’ai tenté, et qui ne tente rien n’a rien… C’est comme ça. »
Derrière les cinq hommes de tête, c’est le coéquipier de Julien Simon, Jonas Van Genechten, qui a remporté le sprint du peloton, Clément Venturini prenant lui la dixième place. Un beau tir groupé pour la Cofidis, à qui il ne manquait que la victoire.