Zdenek Stybar : « Ce qui change cette année ? Je suis plus tranquille »

Il est, de l’avis des observateurs et bookmakers, l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand favori au Tour des Flandres ce dimanche. Toujours présent sur les Classiques pavées ces dernières saisons, Zdenek Stybar a véritablement passé un cap en cette saison 2019, conquérant son premier succès dans une telle course à l’occasion de l’Omloop Het Nieuwsblad, avant de remettre le couvert sur l’E3 Binck Bank Classic. Le coureur de la Deceuninck-Quick Step a évidemment profité de la supériorité de son équipe, mais a également fait preuve d’une force physique impressionnante ces dernières semaines. Ce dimanche, l’homme de 33 ans a une vraie chance d’inscrire un premier Monument à son palmarès.

Zdenek, vous êtes parmi les favoris des Flandriennes depuis plusieurs années, mais plus encore cette saison car vous avez déjà gagné deux fois (Omloop Het Nieuwsblad et E3 Binck Bank Classic). Qu’est-ce que cela change ?

Ce qui change, c’est que je peux me présenter plus tranquille au départ. Je sais que la condition est bonne et c’est toujours une bonne chose pour la confiance, particulièrement avant une si grande course.

Qui plus est, l’équipe Deceuninck-Quick Step est peut-être plus forte que jamais…

Je pense que l’équipe est effectivement très homogène et équilibrée. On peut être très heureux de la qualité du groupe qu’on aligne au départ. On doit juste savoir en profiter et faire une belle course.

Cela implique de lancer la course très tôt comme sur les autres courses ?

Sur ces courses là, il faut parfois utiliser de l’énergie plus tôt qu’on le voudrait. Les téléspectateurs ne le voient peut-être pas. Mais il y a tellement de tension que tout le monde veut être en première ligne au moment des premières monts. Il y a toujours une grosse bataille. Ensuite, en fin de course, c’est à celui qui a réussi à en garder le plus. Ce sera la même chose ce dimanche.

Que pouvez-vous dire de la concurrence ? Il n’a jamais semblé avoir tant de favoris…

Oui c’est vrai, et je pense que ça va rendre la course passionnante et spectaculaire. Il y a tellement de coureurs qui peuvent gagner… Je pense que ça va être un beau spectacle.

Un mot sur Mathieu van der Poel. Est-il vraiment possible de gagner le Tour des Flandres dès sa première participation ?

Vous savez, quand on le voit sur un vélo, on a l’impression qu’il s’amuse. Et c’est ce qui le rend si fort. Donc en fait, peu importe si la course fait 180 kilomètres ou 270. Je pense qu’il sera bien là et il faut compter sur lui pour la gagne.