Tiejs Benoot devrait retenter Paris-Roubaix… et délaisser les classiques wallonnes
En 2019, Tiesj Benoot ne reviendra pas sur La Flèche Wallonne (24 avril) et Liège-Bastogne-Liège (28 avril), qu’il avait découvert cette année, mais devrait plutôt revenir sur Paris-Roubaix (14 avril). Il n’a plus couru la reine des classiques depuis ses deux premières années professionnelles (2015 et 2016). En 2018, Benoot devait, selon la direction sportive de Lotto – Soudal, trouver sa spécialité. Il avait eu un programme printanier extrêmement copieux, avec le week-end d’ouverture belge (Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne), les Strade Bianche, Tirreno, l’E3, À Travers la Flandre, le Tour des Flandres, la Flèche Brabançonne et les trois classiques ardennaises.
De cette impressionnante série, il avait retiré une victoire émérite sur les Strade Bianche devant Romain Bardet et Wout van Aert, une cinquième place au Grand Prix E3 Harelbeke, une septième place à À Travers la Flandre, une huitième place au Tour des Flandres et un podium à la Flèche Brabançonne. Rien sur les ardennaises par contre, où il était aussi probablement éreinté mais n’oublions pas non plus sa très belle quatrième place au classement général final de Tirreno Adriatico.
Alors quels choix pour Benoot dont les succès de 2018 devaient déterminer les orientations futures et donc en premier lieu les choix pour 2019 ? « Il y a beaucoup de chances pour que je fasse Paris-Roubaix » a-t-il expliqué à Het Nieuwsblad. La demande est venue de l’équipe. Du coup je ne ferai pas Liège. Ce n’était pas une mauvaise expérience car je me suis retrouvé dans le groupe de Nibali durant la course mais huit semaines plus tôt j’étais déjà sur le Omloop Het Nieuwsblad. Cette période était juste trop longue« .
Les deux premières expériences de Benoot à Roubaix n’ont pas été les meilleurs. Centième en 2015, cent-quatorzième en 2016. « Je suis plutôt d’accord avec le management de l’équipe cela dit, rétorque t-il. Roubaix est une course longue, difficile. En principe je devrai être capable de jouer la gagne. Je pense que nous avons trouvé l’équilibre. Les Strade Bianche et Tirreno sont deux courses qui me permettent de me tester sur des ascensions. L’Amstel Gold Race (21 avril) reste une option. Ça ne veut pas dire non plus que je renonce aux classiques wallonnes pour toujours« .