Paris-Roubaix : Philippe Gilbert et Zdenek Stybar dans l’expectative
Comme de coutume, la formation Deceuninck-Quick Step alignera une véritable armada au départ de Paris-Roubaix ce dimanche. Il y a toutefois un léger hic, puisque deux de ses leaders viennent de traverser une petite période compliquée en raison de maladies passagères. Alors, Philippe Gilbert et Zdenek Stybar, absents des débats sur le Tour des Flandres, ne savent de fait pas à quoi s’attendre véritablement sur l’Enfer du Nord.
Deux fois sur le podium par le passé, et vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad et de l’E3 Binck Bank Classic, le champion tchèque espère retrouver de l’allant pour le troisième Monument de l’année. « Malheureusement, je n’ai pas pu prendre part au final du Tour des Flandres en raison d’une maladie qui avait commencé à me déranger depuis le jeudi, mais j’espère que la situation sera complètement différente dimanche, a expliqué Stybar. C’est dommage d’avoir subi ce contre-temps, car j’ai travaillé dur pour être en forme sur ces courses et j’étais confiant de pouvoir gagner le Ronde. Cela n’a pas été le cas, mais peut-être, et espérons, que les choses se passent différemment sur Paris-Roubaix, une course qui convient à notre équipe et où nous présentons un bilan impressionnant. »
Philippe Gilbert, pour sa part, disputera ce dimanche son 51e Monument en carrière (!). L’an passé, il avait opéré son retour sur Paris-Roubaix après 11 ans d’absence et s’était emparé d’une solide quinzième place. Il vise naturellement bien plus haut cette saison, mais doit lui aussi faire avec les moyens du moment : « J’ai été vraiment malchanceux de tomber malade la semaine dernière, d’abord avant À Travers la Flandre, puis de nouveau dans la nuit précédent le Tour des Flandres. C’était triste de devoir quitter la course, car je n’ai jamais aimé abandonner un événement, mais j’étais vide et je ne pouvais plus continuer. Maintenant que je me suis reposé, que j’ai récupéré et que je me suis entraîné plusieurs fois cette semaine, je me présente avec un moral différent au départ. Bien sûr, je ne sais vraiment pas comment je vais me sentir sur Paris-Roubaix, mais ce que je sais, c’est que nous avons une équipe solide pour cette course et cela nous rend confiants. »