Lotto Soudal a animé la course

Déçue de ses prestations sur les classiques flandriennes depuis le début de saison, la formation Lotto Soudal a animé la course hier sur Paris-Roubaix. C’est avant tout Jelle Wallays qui a animé une premier échappée partie avant le secteur de Troisvilles. Il a tenu bon jusqu’à la Trouée d’Arenberg et a été repris quelques kilomètres plus loin. Dans la foulée, l’équipe belge n’a pas levé le pied et a tenté d’anticiper avec d’autres coureurs. Jürgen Roelandts et André Greipel on été les plus en vue. Le Belge est parti à deux reprises à la poursuite de Daniel Oss mais il lui en a manqué un peu pour suivre les meilleurs dans le Carrefour de l’Arbre. « Nous avons réalisé une course très attentive avec toute l’équipe, déclare-t-il sur le site de son équipe. Je me sentais bien et je suis sorti au bon moment. Je suis revenu dans le groupe de tête et ce fut en effet une situation idéale. Les poursuivants devaient alors nous rejoindre. Dans le Carrefour de l’Arbre, à un moment décisif, j’ai ressenti des crampes et un trou s’est directement creusé. Lorsque vous devez franchir le Carrefour de l’Arbre seul, c’est cause perdue. C’est dommage lorsque vous voyez que ce groupe se dispute la victoire au sprint, mais c’est mérité. Je suis un peu déçu, mais après le printemps qui ne fut pas optimal, je suis surtout heureux que cela se soit mieux passé aujourd’hui (hier). Maintenant, je prends une période de repos jusqu’en mai. »

A l’arrivée Roelandts a pris la 22e place. Son coéquipier, André Greipel, a lui aussi attaqué à plusieurs reprises mais n’a jamais eu de bon de sortie. Il a finalement tenu lors des accélérations des leaders et a terminé dans le groupe pour la sixième place. Dans le sprint, il a seulement été battu par Arnaud Démare, ce qui lui a permis de prendre la septième place finale, ce qui est de loin son meilleur résultat dans l’Enfer du Nord. « Je suis fier de ma septième place, assure-t-il. A trente kilomètres de l’arrivée, j’ai subi une crevaison mais j’ai pu revenir dans un grand groupe de poursuite. J’avais modifié ma préparation pour cette épreuve dans l’espoir de réaliser la meilleure prestation possible et cela a réussi. Un sprint après 257 kilomètres, dont 55 de pavés, est différent d’un sprint après 200 kilomètres dans une épreuve par étapes. Nous pouvons être heureux de la prestation de l’équipe aujourd’hui (hier). Nous étions présents avec cinq coureurs dans le groupe de poursuite de 35 hommes. Lorsque Jürgen était dans le groupe de tête, c’était une bonne situation pour nous. J’espère pouvoir revenir ici avec les mêmes ambitions et nous verrons où je peux terminer. » Lotto Soudal a donc été actrice et ne peut pas avoir de regrets. Elle quitte les pavés sur une bonne note.